AEK-OM : enchanter la parenthèse

Le dernier déplacement en Grèce reste un très mauvais souvenir. C'était en août contre le Panathinaïkos. La défaite concédée là-bas avait entraîné l'élimination marseillaise la semaine suivante en Ligue des Champions.

Un parenthèse qui réussit à l'OM

Mais cette fois-ci, la parenthèse européenne a tout pour être belle. D'abord, elle marque une rupture avec l'aventure en championnat, où l'OM a bien du mal à donner vie à ses objectifs. Ensuite, elle réussit à l'OM cette saison, puisque les Marseillais y marquent de nombreux buts (8 en 3 matchs de Ligue Europa) et pointent en tête à mi-parcours. Une victoire ce soir et les hommes de Gennaro Gattuso auront fait un grand pas vers une qualification pour le tour suivant. Il faudrait alors ensuite valider tout cela au Vélodrome à la fin du mois contre l'Ajax d'Amsterdam, avant d'aller à Brighton pour essayer de terminer en tête du groupe, ce qui offre l'avantage de filer directement en huitièmes de finale. Mais il faudra remettre en place le jeu qui avait séduit lors des premiers matchs du technicien italien.

Le retour d'Harit en dix

Et les mauvaises nouvelles (blessures de Rongier et Aubameyang) vont pousser Gennaro Gattuso à probablement ressortir son 4-2-3-1 avec Amine Harit en meneur axial. Il devrait être entouré de Vitinha, Ndiaye et Sarr, avec Veretout et Kondogbia derrière. À moins que Joaquin Correa n'obtienne une chance de se montrer sur le front de l'attaque. Sur le banc, rares sont ceux qui peuvent prétendre à un turnover. En défense, Amir Murillo peut remplacer soit Jonathan Clauss, soit Renan Lodi. En défense centrale, ils sont quatre pour deux places. Ainsi, Bamo Meïté, Samuel Gigot, Chancel Mbemba et Leonardo Balerdi se disputent les deux places dans la défense. Quant au poste de gardien, Ruben Blanco aura-t-il l'occasion de lancer une concurrence ? En attendant dimanche et un nouveau match sous forte pression, profitons de cette parenthèse pour prendre du plaisir. Si possible...