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Vargas, le droit de rêver ?
MercatoPublié le 16/07 à 11:54

Vargas, le droit de rêver ?

Comme tout bon Chilien qui se respecte, Eduardo Vargas (25 ans) serait donc sur les tablettes de l'OM. Déjà courtisé il y a un an par Marcelo Bielsa, le co-meilleur buteur de la dernière Copa America (vidéo) serait une nouvelle fois dans le viseur olympien selon France Football. Mais est-ce bien réaliste ?

Plus vraiment en odeur de sainteté au Napoli l'été dernier, Vargas avait finalement été prêté aux Queens Park Rangers avec une option d'achat estimée à douze millions d'euros. Généralement étincelant avec son équipe nationale, ce fut encore le cas au Chili, l'attaquant du Napoli l'est généralement moins en club. Ce fut le cas à Naples, mais aussi la saison dernière en Premier League avec seulement quatre buts sous les couleurs de QPR (16 fois titulaire). Logiquement, les Londoniens n'ont pas levé l'option et "Edu" va donc rentrer dans le sud de l'Italie. Pour y rester ? Pas sûr. Si sa cote avait sérieusement baissé ces derniers mois, elle vient de remonter subitement et les dirigeants du Napoli le savent. Le nouveau directeur sportif Cristiano Giuntoli l'a récemment déclaré à la presse chilienne, ce sera entre dix et douze millions pour Vargas, pas en dessous. Un tarif élevé mais pas forcément rédhibitoire pour l'OM qui a encaissé du cash avec les ventes de Payet et Imbula, et fait des économies sur sa masse salariale avec les départs d'Ayew et gignac.

Reste un vrai dilemme, concernant justement le salaire du Chilien. Sous contrat jusqu'en 2017 avec Naples, il dépassait les 4M€ brut en Angleterre et sa bonne Copa ne le conduira certainement pas à faire des efforts de ce côté-là. D'autres clubs, comme le CSKA Moscou ou le FC Santos sont prêts à l'accueillir, mais, comme le confiait cette semaine Giuntoli, les pistes les plus sérieuses restent en Premier League (Arsenal), en Liga et surtout aux Emirats avec une proposition ferme de 3,5M€ net par ans. Difficile de rivaliser, à moins que le joueur ne cède au charme d'El loco. On peut toujours rêver...