Pires : "L'OM n'est pas une bonne affaire pour Villareal !"

Si l'OM est encore un peu loin de ses objectifs en championnat malgré deux victoires consécutives contre Montpellier et Clermont, les hommes de Jean-Louis Gasset espèrent offrir à leurs supporters un beau parcours en coupe d'Europe. Pour y parvenir, il faudra battre Villarreal en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Cette équipe est actuellement dirigée par Marcelino, qui avait quitté le club en septembre dernier après seulement sept rencontres dirigées sur le banc olympien. Ce passage a été évoqué par Robert Pires, ancien joueur des deux clubs, lors d'un entretien accordé à nos confrères de La Provence. "Je crois que le passage de Marcelino à Marseille s'est mal passé et il ne faut pas en tenir compte. Il faut oublier le cas Marcelino et se concentrer sur ce que les joueurs de l’OM sont capables de faire sur le terrain. Du côté de Villarreal, ils vont arriver hyper relax, confiants. Ils sont dans une bonne période. Marcelino sait très bien qu’il va se faire siffler, qu’il va se faire insulter, mais, pour lui, il n’y aura pas de conséquences par rapport aux trois mois qu’il a passés à l’OM", a-t-il confié.

Au cours de cet entretien, ce dernier est également revenu sur la façon de jouer du futur adversaire des hommes de Jean-Louis Gasset ce jeudi à 21h.

Cette année, c’est un peu poussif en termes de résultats dans le championnat. Mais Villarreal arrive en forme. Ils ont battu Grenade mais, pour moi, ce qui a été le déclic, c’est la victoire à la Real Sociedad. Encore une fois, il ne faut pas les sous-estimer : c’est une belle équipe qui arrive au Vélodrome.

Un tirage abordable ?

Si l'OM doit bien évidemment se méfier de cette équipe qui reste sur deux succès consécutifs en Liga, le Sous-Marin jaune doit aussi craindre les Marseillais qui sont également en forme depuis la prise de fonction de Jean-Louis Gasset. "Ce n’est pas une bonne affaire pour Villarreal. Ils connaissent bien le championnat français et ils savent ce que représente l’OM. Ils savent très bien qu’en termes d’ambiance, ce jeudi, ça va être la folie pour les joueurs du Sous-marin jaune. Ils savent à quoi s’attendre. Sur l’ambiance, en Espagne, il n’y a pas l’équivalent du Vélodrome. Mais quand tu vas jouer au Real, à Séville, à Bilbao, l’ambiance est très chaude aussi. Ils sont un peu habitués à jouer sous pression", raconte le champion du monde 1998.

Ces doubles confrontations entre ces deux équipes s'annoncent donc extrêmement alléchantes.