OM : Vitinha raconte son adaptation mouvementée
Interviewé par le Dauphiné Libéré, Vitinha est revenu sur son arrivée à Marseille. Un changement loin d'être évident pour le Portugais.
Arrivé à Marseille en janvier pour 32 millions d'euros en provenance de Braga, Vitinha n'a pas connu des débuts idylliques avec l'OM. Titulaire à uniquement quatre reprises, l'international espoir portugais a inscrit deux petits buts. Conscient qu'il n'a pas encore convaincu, Vitinha a promis de faire mieux la saison prochaine. Dans un entretien avec le Dauphiné Libéré, le nouveau numéro 9 de l'OM a raconté sa transition entre Braga et Marseille : "Oui, je suis sorti du Portugal, de ma zone de confort. J’ai été obligé de m’adapter car en France, je n’ai pas mes amis ni ma famille. Je me suis adapté à la routine française et marseillaise mais je m’attendais à ça en arrivant ici. Au départ, c’était difficile. Par exemple, le premier jour reste impossible à expliquer (des supporters l'ont accueilli à son arrivée). Il y avait beaucoup d’attentes de la part des supporters mais c’était mon objectif : je concrétise un rêve, celui de jouer à l’étranger. Au début, je n’étais pas habitué à tout ça mais progressivement, le travail fait que je réussis à rattraper le mouvement".
À ses débuts, beaucoup s'interrogeaient sur l'adaptation physique de Vitinha à la Ligue 1. Le championnat français est beaucoup plus exigeant que le championnat portugais. Lors de son premier match face à Nice, le Portugais avait souffert face à l'impact de Dante et Todibo. Vitinha est revenu sur ses premiers pas compliqués en Ligue 1 : "Pour être sincère, je savais que c’était un championnat physique mais je ne m’imaginais pas que c’était aussi physique que je le vois maintenant. Je travaille tous les jours pour être à la hauteur du niveau des autres, j’ai d’ailleurs pris du muscle depuis mon arrivée. Je savais que c’était fort mais pas aussi fort que ça : c’est quelque chose qui m’a surpris". Très travailleur, le jeune attaquant affirme que son arrivée à l'OM lui a en partie fait passer un cap : "Oui et non ! Quand j’étais à Braga, je donnais déjà le meilleur de moi-même. On ne travaillait pas autant le côté physique, plus l’aspect tactique. Aujourd’hui, je m’entraîne pour être plus rapide, plus fort, plus puissant. J’ai essayé de changer mes habitudes de travail. Je continue de bosser dans les limites du possible pour le corps. C’est notre outil de travail donc il faut le préserver mais je pense encore prendre de la masse musculaire".
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