OM : Ndiaye raconte l’émotion après son but
Iliman Ndiaye nous a parlé de son but ce soir suite à la victoire contre Montpellier (4-1).
On va aller droit au but, comme tu as pu le faire. Félicitations. C'est une semaine un peu formidable pour l'Olympique de Marseille. Il y a une semaine, c'était quand même la catastrophe. Ce soir, après la victoire face au Shakhtar, vous avez sorti un gros match. Comment as-tu vécu ça ?
Iliman Ndiaye : Je pense que je l'ai bien vécu, on l'a bien vécu en équipe et j'aimerais aussi saluer les supporters. Ça fait plaisir de gagner deux matchs d'affilé, ça fait longtemps qu'on n'a pas trop gagné de matchs d'affilé comme ça. Donc voilà, ça fait du bien.
Premier but marqué au Vélodrome pour toi. Allez raconte, lâche-toi un peu.
I.N : Non, je ne savais même pas comment célébrer. J'ai presque oublié ma célébration. Mais non, j'étais trop content, j'avais les émotions. J'ai toujours voulu marquer dans ce stade depuis que je suis petit. Et voilà, ça arrive aujourd'hui et j'espère que ce n'est pas le dernier.
Tu réalises un match plein, parce qu'il y avait quelque chose de particulier qui se passait ? Parce que tu t'es retrouvé à un poste où tu es plus à l'aise que sur un côté, on l'a déjà dit. Est-ce que tu sentais quelque chose avant le match ? Tu sentais des ondes particulières ?
I.N : Oui, je sentais un peu que c'était un peu "moi" sur le terrain aujourd'hui. J'essayais de prendre les bonnes décisions avec le ballon, faire les bons choix pour mes coéquipiers, et voilà, sans m'enflammer, j'aimerais dire que j'ai fait l'un de mes meilleurs matchs à l'OM.
Il y avait une configuration particulière, Ismaïla sur le côté, Amine de l'autre côté, on t'a vu du coup un peu dans ton schéma préférentiel. Est-ce qu'il y avait des consignes entre vous ? Est-ce que vous vous êtes un peu réparti le travail avant le match ? Comment vous vous êtes organisés ?
I.N : Oui, bien sûr, déjà les consignes du coach que nous avons bien appliquées aujourd'hui, et puis après, c'est normal qu'on se parle entre joueurs, comme ça on sait ce qu'on va faire entre nous. Donc voilà, comme je l'ai dit, je pense que ça a bien marché aujourd'hui.
Bon, la crise est finie. Qu'est-ce qui a changé en 5-6 jours ? Il y a eu une remise en confiance opérée par le coach, comment as-tu vécu ça ?
I.N : Ce n'est pas encore fini, il nous reste encore des matchs à gagner, des matchs à jouer. Comme je l'ai dit, on est content d'avoir gagné deux matchs d'affilé, ça nous fait du bien. Il faudra continuer à travailler, ne pas s'enflammer.