Olmeta : "Je savais pour Cantona"

Organisateur du RCT-OM pour son association, c'est un Pascal Olmeta comblé qui nous a parlé de cette soirée et de la saison à venir de l'OM.

Pascal, tout le monde est content après ce match, tu dois être comblé.

Pascal Olmeta : "Oui, comme je l'étais avant. On n'a pas le droit de se plaindre. On n'a pas le droit de se poser de questions parce que les enfants de l'association ne s'en posent pas. Le truc c'est que personne n'y croyait ou presque. Moi j'y croyais, eux ils y croyaient encore plus. Aujourd'hui, le seul malheur, c'est que c'est fini. Certains vont retourner en maison, où les jours ne seront peut-être pas aussi heureux que maintenant. Mais là, je pense qu'ils ont fait un chargement pour pas mal de jours".

On voit rarement des joueurs qui se lâchent autant, même pour un match caritatif. Quel est ton secret ?

P.O : "Il n'y en a pas. Ce sont des bons vivants, ils ne trichent pas. La preuve, ce sont deux champions. Réunir l'OM et le RCT, c'était pas évident, mais quand j'ai vu les présidents et les coachs, ça a été "oui" de suite. Desfois on se fait plus chier avec les secrétaires qui se prennent pour je ne sais pas qui et ça nous arrête, mais bon, avec moi et mon équipe, ça ne nous arrêtes pas. Il ne faut pas que les portes se ferment pour les enfants. Quand je vois Marc Lièvremont, quand je vois Éric Cantona... Voir Éric comme il a joué là, tout le monde s'est régalé".

Cantona a dit qu'il allait mettre la barre et il l'a mise.

P.O : "Il a mis la transversale, je le savais avant, il l'a fait. Mais surtout il a attendu que le joueur de l'OM aille devant le but pour siffler la fin de la première mi-temps. C'est lui, c'est ça les Kings, il est toujours présent, il a un gros cœur".

Tu as réconcilié deux sports qu'on oppose souvent.

P.O : "Comme quoi les hommes, ce sont les mêmes, ils se font autant plaisir. Il n'y a que ceux qui critiquent qui sont que de la merde (sic)".

Tu vois l'OM réaliser une belle saison ?

P.O : "Je leur souhaite parce que bon on est à fond sudiste. Moi ça me fait chier quand ils jouent mal ou ils perdent. Ca me fait chier aussi de me dire que l'OM est en Champions League mais qu'on n'entend parler que de Paris. A un moment donné, l'OM c'est l'OM. C'est la terre entière, ce n'est pas la tour Eiffel. On va avoir le plus beau stade qui va jamais exister. Et je serais toujours derrière, parce que je suis comme les enfants : j'en ai rêvé".