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Mbemba : "Mon but ? Quand on s’entraîne avec Auba c’est facile ! "
InterviewPublié le 03/05 à 00:58

Mbemba : "Mon but ? Quand on s’entraîne avec Auba c’est facile ! "

La réaction de Chancel Mbemba après le match nul de l'OM contre l'Atalanta (1-1).

Chancel, ça boîte un peu là, tu es, rassure-nous, tout va bien, comment te sens-tu physiquement déjà, parce que c'est ton retour ?

Chancel Mbemba : Non, ça va, ça va. J'ai beaucoup souffert, mais grâce à mes coéquipiers, j'ai beaucoup travaillé pour revenir, pour aider l'équipe, ça va.

Peux-tu nous raconter un peu ? On connaissait Chancel, le buteur de la tête sur corner. On a découvert Chancel et les frappes enroulées du pied droit sur le poteau adverse.

C.M : C'est normal quand tu t'entraînes avec Auba. C'est normal. J'ai essayé, j'ai saisi l'opportunité, après j'ai marqué. Le plus important, je dis merci à nos supporters, parce qu'aujourd'hui on a encore vu notre Vélodrome vibrer. Et nous sur le terrain, on s'est donné à fond parce qu'on a bien géré notre match. Il y a des séquences qu'on a bien faites, on a tout donné sur ce match. Je veux dire à tous les supporters que tout est possible. On va partir là-bas à la guerre.

Et il n'y a pas trop de regrets justement par rapport à ce match où vous avez eu énormément d'occasions ? Les buts refusés, etc.

C.M : Dommage, mais c'est passé. Le plus important est de pouvoir rentrer à la maison pour bien se reposer. Demain, le boulot recommence parce qu'on sait très bien que tout reste à faire là-bas pour aller en finale.

C'est bien notamment pour toi et pour tes coéquipiers qui revenaient de blessures d'avoir cette semaine sans aucun match ce week-end. Vous avez une semaine vraiment pour récupérer, vous préparer, vous focaliser comme tu dis aussi ?

C.M : Moi, je préfère parler du groupe, parce que pour moi, rentrer sur le terrain pour jouer seul contre onze, ce n'est pas possible, donc le plus important, ce sont mes coéquipiers et on travaille ensemble avec les jeunes, le club, les coachs, les staffs techniques, les docteurs. Il y a beaucoup de blessés, mais chacun commence à revenir petit à petit. La bataille n'est pas terminée. Il reste encore jeudi prochain, après on aura encore le match du championnat qui suivra. On va mouiller notre maillot, on va pousser jusqu'à la fin pour faire du mieux possible.

Vous allez jouer toutes les compétitions à fond.

C.M : On n'a pas le choix. C'est notre devoir, on va le faire.

Chancel, tu aurais pu inscrire un doublé. Tu as fait un match énorme, tu es magnifique. Et tu aurais pu mettre un but de la tête aussi.

C.M : Je dis seulement merci à Dieu.

Chancel, tu as une expression dont tu nous as habitués toute l'année, "la justice de Dieu". Est-ce que pour toi, sur ce match-là, il y a eu la justice de Dieu ou on l'aura au match retour ?

C.M : Non, mais aujourd'hui c'est l'équipe, ce n'est pas individuel. Non, c'est l'équipe. Mais sur ce que tu dis là, c'est aussi le travail.

Mais sur ce que vous avez montré, tu penses que vous avez les moyens d'aller chercher la qualification dans une semaine à Bergame ?

C.M : Tout est possible dans le football. Nous, on croit, on va travailler.