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Lopez : "A l'OM, on m'a protégé, puis après on m'a tué !"
InterviewPublié le 22/03 à 20:57

Lopez : "A l'OM, on m'a protégé, puis après on m'a tué !"

Maxime Lopez revient sur ses années passées à l'OM. Entre grands souvenirs et quelques frustrations.

Transféré pour 2 millions d'euros à l'été 2021 à Sassuolo, Maxime Lopez a depuis joué 88 matchs (4 buts, 2 passes) pour l'équipe italienne en deux saisons. Dans l'émission "Le Club des 5", l'ancien Olympien désormais âgé de 25 ans s'est livré pendant près d'une heure sur son parcours, avec sincérité et passion. Il est revenu évidemment en longueur sur ses années à l'OM, sans regret mais avec une pointe d'amertume.

"Je n’ai aucun regret dans ma carrière, mais j’ai de la nostalgie quand je repense à ma première année à l’OM. Tout allait bien, à ce moment-là, je ne m’imaginais pas être là où je suis maintenant. On me parlait du Barça…" se souvient-il. "Marseille c’est chez moi. J’ai vécu les plus belles années de ma vie à Marseille. A l’OM, la première année en pro, ça a été la seule année où j’étais protégé, après on m’a tué… Il y a certaines choses que j’ai mal vécues. Par exemple après un match perdu on me tombait dessus, alors que je jouais milieu défensif et que je faisais le taf. D’autres faisaient un match de m… mais comme ils avaient marqué un but, ça sauvait leur match."

Lopez garde en revanche un magnifique souvenir de l'épopée en Europa League en 2018 avec Rudi Garcia. 
"Le match aller contre Bilbao, je pense que c’est le meilleur match de ma carrière. Contre Leipzig au retour, 2h avant le match il y avait déjà 60 000 supporters dans le Vélodrome. On sentait qu’il y avait quelque chose. Sur le but de Bouna Sarr, le bruit était tellement fort... c’était un bruit sourd ! Pour moi les supporters marseillais font partie des trois-quatre meilleurs en Europe. La ferveur qu’il y a eue lors de notre parcours en Europa League, il n’y a qu’à Marseille que ça existe. La ville vit pour ça. Tu ne vois pas ça ailleurs en France. Après quand c’est compliqué c’est autre chose, mais quand c’est comme ça, c’est trop beau."