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Kondogbia : « On a battu une grosse équipe ! »
InterviewPublié le 01/12 à 01:17

Kondogbia : « On a battu une grosse équipe ! »

La réaction de Geoffrey Kondogbia en zone mixte après la victoire contre l'Ajax Amsterdam (4-3).

C'est une victoire importante parce qu'elle vous permet de vous qualifier, on ne sait pas encore à quel niveau, pour la League Europa et surtout dans un scénario fou. Ça redonne un peu de confiance pour la suite ?

Geoffrey Kondogbia : Oui, je pense que ce soir, nous sommes satisfaits. C'est un gros groupe, nous avons affronté une grande équipe européenne ce soir. Nous avons été à la hauteur, nous avons montré que nous avions du répondant, et nous avons gagné. Nous sommes restés invaincus jusqu'à présent, et même chez eux, nous avons fait match nul. Donc, c'est une grosse satisfaction ce soir.

 

Collectivement, on a retrouvé certaines valeurs. Individuellement, on est obligé de parler de la performance et du but de Pierre-Emerick Aubameyang. Tu le connais bien, il a vécu ça très intérieurement, j'ai l'impression. Mais c'est le joueur qui peut faire la différence, qui doit faire la différence pour vous ?

Geoffrey Kondogbia : Ce n'est pas qu'il peut ou qu'il doit, c'est qu'il va, il va nous faire la différence. Ce n'est pas aujourd'hui qu'on découvre Aubameyang. Aujourd'hui, nous, personnellement, dans le groupe, on n'a pas été surpris. On connaît sa qualité, on sait ce qu'il nous apporte. Donc, on n'est pas surpris de la performance de Aubameyang ce soir, et on espère que ça continue comme ça.

 

Est-ce que ça peut le libérer?

Geoffrey Kondogbia : Je le vois libéré depuis qu'il est arrivé. Au quotidien, pour nous, on voit qu'il est libéré. Il sait ce qu'il a à faire. Après, dans le football, il y a des hauts et des bas, comme pour tout le monde. Il a connu une blessure qui l'a aussi ralenti. Mais voilà, rien de plus.

 

Qu'est-ce qui a fait que ce soir, on a vu un bel OM ? Est-ce une remise en question ? Ce sont les mots du coach qui vous ont peut-être un peu touché Après le match à Strasbourg. Pourquoi a-t-on vu un autre visage ?

Geoffrey Kondogbia : On a aussi de l'orgueil. On avait à cœur de bien faire les choses. Personnellement, ce n'est pas la première fois qu'on voit un beau visage de l'OM. C'est vrai qu'on a un peu de mal à s'améliorer sur certains matchs, mais aussi cette année, il y a aussi eu des bons matchs de notre part. Aujourd'hui, on a rempli notre mission, donc ce soir, on repart vraiment satisfaits. Nous sommes conscients qu'il y a des choses à améliorer, bien évidemment, comme toutes les équipes. Donc, on va essayer de travailler ça avant le match de dimanche.

 

Amine (Harit) nous disait qu'il préferait gagner des matchs comme ça, 4 à 3, un peu fous, avec le Vélodrome dans cet état, plutôt que de gagner 3 à 0. Es-tu du même avis ?

Geoffrey Kondogbia : Pour moi le plus important c'est de gagner. Après, c'est sûr que la manière, elle est importante, parce que sur le long terme, c'est ce qui te permet d'avoir le plus de points, le plus de résultats. On ne va pas se plaindre ce soir parce qu'on a fait le boulot, on a été solidaires et vraiment dans un bon état d'esprit. C'est vraiment un bon signal. Je suis personnellement content de ce qui s'est passé. Après, on va travailler pour dimanche et essayer de s'améliorer. 

 

Il y a du charme quand même dans ce genre de victoire qui se joue à la dernière seconde à domicile. Quand vous rentrez au vestiaire, j'imagine que vous êtes encore dedans ?

Geoffrey Kondogbia : Oui, pour moi, une victoire, c'est une victoire. Je pense qu'il faut être lucide aussi. Nous, on est l'Olympique de Marseille, on se doit de rapporter des résultats, de gagner ni plus ni moins. On est conscients de ce qu'on fait bien, de ce qu'on fait moins bien. Et c'est le plus important. Le plus important, comme je l'ai dit, c'est le quotidien, c'est ce qu'on fait à l'entraînement, de savoir ce qu'on a à améliorer pour pouvoir évoluer. 

 

Vous enchaînez encore deux matchs au Vélodrome, dimanche contre Rennes, mercredi contre Lyon. Le visage et les résultats, surtout, sont bien différents à la maison et à l'extérieur. Donc, ça y est, enfin, le Vélodrome redevient, pour l'instant, une forteresse imprenable ?

Geoffrey Kondogbia : C'est que du positif. Quand on voit l'affluence qu'il y a à chaque fois dans ce stade. Ça peut être une forteresse pour nous. Donc, on essaie d'en profiter au maximum. On essaie de ramener le public avec nous de par notre état d'esprit. Pour l'instant, ça fonctionne bien, et on espère leur donner du plaisir jusqu'à la fin de la saison à domicile.

 

Ça aurait pu basculer du mauvais côté ce soir, on pouvait sentir la colère à un moment donné par rapport à vos prestations. Là, quand on voit la fin de match, qu'ils vous applaudissent encore, on se dit que même pour Rennes, vous l'aurez avec vous. Est-ce que vous y avez pensé un petit peu ?

Geoffrey Kondogbia : C'est le football. D'une minute à l'autre, tout peut arriver. Mais quand on est sur le terrain, on ne pense pas forcément à ça. Le plus important, c'est de se concentrer sur ce qu'on a à faire, sur ce que le coach nous demande. Et en général, quand c'est comme ça, on est plus proche de la victoire. Donc non, non, je pense qu'on a essayé vraiment de se concentrer sur le plan de jeu. Après, il y a des faits qui ont fait qu'on a aussi encaissé des buts. Mais le plus important, c'est de pouvoir se concentrer sur ce qu'on a essayé de faire tout en faisant abstraction de ce qui peut se passer. 

 

Vous êtes dans une situation avec la blessure de Valentin Rongier où toi et Jordan Veretout, il faut vraiment compter sur vous à chaque match. Comment tu gères ça ? Parce que les matchs sont tous les trois jours. Est-ce que tu as des astuces de récupération ? Comment ça marche ? Votre paire est indispensable dans l'équipe.

Geoffrey Kondogbia : On connaît tous les astuces de récupération. Donc, on essaie vraiment de faire attention, de récupérer au maximum et d'enchainer les matchs pour aider l'équipe. La blessure de notre capitaine est vraiment un coup dur pour nous. Donc, on essaie de pallier comme on peut en attendant son retour.