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Gigot : "Maintenant, il faut tous aller dans le même sens"
InterviewPublié le 21/02 à 15:50

Gigot : "Maintenant, il faut tous aller dans le même sens"

La conférence de presse de Samuel Gigot avant le barrage retour contre le Shakhtar.

Comment avez-vous vécu ces derniers jours au sein du groupe et, de fait, êtes-vous reparti sur un nouveau cycle de préparation par rapport au match du Shakhtar avec un nouveau staff, un nouveau coach?

Samuel Gigot : C'est vrai qu'on est très déçus. Je pense qu'on est les premiers responsables. Nous, les joueurs, on n'a pas fait ce qu'il fallait sur le terrain. Lorsqu'on a un coach comme M. Gattuso qui est limogé, on se sent touchés. On n'a pas fait ce qu'il fallait sur le terrain. Maintenant, il y a un nouveau coach qui vient d'arriver. Il faut tous aller dans le même sens. Il faut rester unis et solidaires dans cette période compliquée. On a un match important demain, donc il faut qu'on reste solidaires et qu'on aille chercher cette qualifications demain.

 

Tu le disais, il y a un nouveau coach qui est arrivé hier, c'est encore un peu frais parce que vous n'avez eu qu'une seule séance, et il y a la deuxième séance tout à l'heure. Est-ce que tu peux nous raconter déjà quels ont été ses premiers mots et est-ce que tu sens ce qu'il veut impulser dès demain?

S.G : C'est vrai qu'on n'a eu qu'une seule séance. Après, je pense que comme le coach l'a dit hier, il nous a demandé à tous de faire plus, d'avoir une remise en question, de se regarder devant la glace parce que c'est le deuxième ou troisième coach qu'on a eu. Donc, prendre nos responsabilités sur le terrain. Après, c'est encore tôt, mais comme je l'ai dit, il faut qu'on se prépare parce qu'on a un match important demain.

 

Demain le Vélodrome pourrait être en colère à la suite de vos récentes prestations, l'OM qui n'arrive pas à gagner. Tu as pas mal discuté avec eux lors de la réunion, là il y a quelques jours ici à la Commanderie. Quel message aurais-tu justement à leur faire passer, toi qui es le capitaine de cette équipe actuellement s'il te plaît?

S.G : Je pense qu'il n'y en a pas vraiment... le seul message qu'ils attendent, c'est sur le terrain. C'est ce qu'on fait sur le rectangle vert. Je pense qu'ils attendent qu'on donne le meilleur de nous-mêmes, qu'on mouille le maillot, qu'on mette de l'engagement, qu'on donne tout sur le terrain. Et voilà, qu'on leur apporte de la joie. Parce que je pense que quand on vient au stade, surtout à Marseille, avec toutes les émotions, on a envie de vibrer dans ce stade. Comme je l'ai dit, nous, les joueurs, sommes responsables de ce qui se passe en ce moment. Donc on a à cœur de leur donner de la joie, de les rendre fiers, de les rendre heureux. Donc voilà, comme je l'ai dit, c'est une belle opportunité pour nous demain de se qualifier et de redonner un second souffle à ce groupe.

 

En tant que capitaine, comment traverses-tu cette période difficile pour le club?

S.G : Très très dur, très compliqué. On aime tous ce club et on a tous envie de le voir briller, de le mettre en haut le plus possible. C'est une période compliquée, mais c'est aussi le sport. On vit des bons et des mauvais moments. Il faut aussi apprendre de ces expériences qui sont un peu plus compliquées, mais ça va servir à faire grandir ce groupe. Il faut se relever, rester unis, solidaires et aller tous ensemble dans le même chemin pour remettre l'OM en haut.

On s'aperçoit qu'il y a beaucoup de buts dans les dernières minutes. Toi, en tant que défenseur, beaucoup de buts sur des centres, premier poteau. Jean-Louis Gasset dit que c'est mental. Est-ce que toi, tu as une explication à ce nombre incroyable de buts encaissés à la fin? Est-ce que c'est que les joueurs ne sont pas assez guerriers, pas assez prêts, il y a un manque de concentration? As-tu une explication à ça?

S.G : J'aimerais bien avoir la réponse pour y remédier, mais c'est vrai que c'est difficile à expliquer, comme vous l'avez dit. On a encaissé beaucoup de buts dans les dernières minutes que ce soit sur des corners, des coups francs. Voilà, je pense que là il faut vraiment avoir un déclic aussi mental de se dire que maintenant c'est terminé.