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Gasset : "On sait qu'on est capable de se surpasser"
InterviewPublié le 12/04 à 10:55

Gasset : "On sait qu'on est capable de se surpasser"

Retrouvez la réaction de Jean-Louis Gasset après Benfica-OM (2-1).

Ça avait l'air de prendre le chemin d'une grosse désillusion, et puis finalement, c'est le match où tout reste permis et la porte reste ouverte pour la suite...

Jean-Louis Gasset : "Bien sûr. Les 30 dernières minutes et le but nous laissent beaucoup d'espoir pour le match retour".

Qu'est-ce que vous vous dites à la mi-temps lorsqu'il y a encore un de vos joueurs important qui se blesse ?

J.L.G; : "Le fait de... Un quart de finale de Coupe d'Europe se joue sur deux matchs. Quand on sait que le match retour est chez nous, il ne fallait pas partir à l'abordage parce qu'on était mené 1-0. Et bizarrement, on a pris le second but alors qu'on est en train d'attaquer et on se prend un contre de 80 mètres. Mais ça c'est nos défauts. On l'a fait en championnat, on le refait en Coupe d'Europe. Mais à partir de là, à partir du moment où on a été mené 2-0, il y a eu quand même quelques faits de jeu comme la blessure de Quentin Merlin, qui a eu une entorse. Chancel Mbemba qui avait tout donné. Il y a 10 jours qu'il ne s'était pas entraîné, hier il a pris la décision de jouer, il a tout donné, il fallait encore changer de système et trouver des latéraux. Parce que déjà qu'on n'en a pas beaucoup, c'est là qu'on a le blessé de la première mi-temps. On était dans le vrai en 1ère mi-temps, si on négociait mieux avec plus de justesse, dès qu'on partait du milieu du terrain on arrivait à 3 contre 3 ou 4 contre 4 et si on avait joué plus juste on aurait pu ou dû marquer un but. J'ai dit il faut continuer comme ça".

Que retenez-vous ce soir, la défaite ou le fait d'être encore en vie ?

J.L.G. : "Non, c'est le fait d'être en vie. Je vous dis, une qualification se fait sur deux matchs, on sait où on va jouer, devant qui on va jouer et on sait qu'on est capable de se surpasser. On a marqué 3 buts contre le Shakhtar, on a marqué 4 buts contre Villareal, portés par notre public. Donc on a beaucoup d'espoir."

Le fait que les supporters soient présents, ça a été une belle surprise avec l'imboglio d'avant-match et ça vous donne envie au retour d'être encore plus puissants ?

J.L.G. : "On aime jouer devant nos supporters, dans notre stade devant ce public en feu. les joueurs adorent ça. Donc ça laisse beaucoup d'espoir pour un match dans une semaine. On va penser nos plaies, on va essayer de récupérer peut-être un joueur, parce que ça commence à faire beaucoup et notamment sur le plan défensif. Mais c'est vrai qu'on a beaucoup d'espoir, et on languit d'y être sur ce match retour".

Comment vous expliquez le déchet technique depuis quelques matchs et qu'avez-vous fait pour rétablir la situation au milieu de terrain ?

J.L.G. : "Quand on fait des balles de contre comme ça, où on se présente à 3 contre 3, il faut une synchronisation entre le passeur, ne pas porter la balle de trop, faire l'appel de balle, donner la balle au bon moment. Il y a tout un amalgame qui doit se faire. C'est le travail qui le fera et la complémentarité des joueurs. On a subi les deux latéraux, parce qu'on n'avait pas d'arrière droit pour ce match, donc il fallait inventer. Chancel pouvait jouer à peu près une heure, je pense que s'il avait joué latéral, il aurait joué encore moins et le fait que Quentin se fasse une entorse on a fait passer Luis Henrique arrière gauche. Après, quand Chancel est sorti, on en rentré un petit de 20 ans, qui a fait un très bon match. Luis Henrique est passé de l'autre côté, et Kondogbia est devenu défenseur central dans une défense à trois. Ça c'est le non-voulu. Le voulu, ça a été de mettre Aubameyang en pointe pour plus qu'il ait à défendre et qu'il garde son énergie pour marquer le but."

Sur la blessure de Quentin Merlin, est-ce que vous en savez déjà un petit peu plus ? Déjà est-ce que c'est cheville ou genou ?

J.L.G. : "Cheville. Elle était déjà enflée à la mi-temps, elle avait gonflé".

C'est plutôt grave ou c'est encore trop tôt pour savoir ?

J.L.G. : "En ce moment, il n'y a pas de blessure qui se guérisse en 48 heures, je vous le dis".

L'avantage de jouer à domicile le match retour en étant encore proche de Benfica est un grand avantage ?

J.L.G. : "Il est bien évident qu'on maîtrise moins bien nos matchs à l'extérieur en coupe d'Europe qu'au Vélodrome. La ferveur du public et l'implication des joueurs, la tactique peut-être, parce qu'elle sera plus offensive, fait qu'il faudra faire quasiment un match parfait pour passer ce tour".