Azouni : "Faire toute ma carrière à l'OM"
Sur le Talk Show du Phocéen, Larry Azouni nous a parlé de son profond attachement à l'OM, rêvant d'une carrière à la Steven Gerrard, son modèle.
Depuis qu'il est arrivé à l'OM à l'âge de 13 ans, en provenance du club marseillais du Burel, on entend toujours que du bien de Larry Azouni. Désormais âgé de 18 ans, le Franco-Tunisien (par son père) commence à gouter à un monde pro qui lui semble promis. Mais ne comptez pas sur lui pour s'enflammer. Droit dans ses baskets, la tête bien sur les épaules, Azouni attend son heure patiemment. Sur le Talk Show du Phocéen, il nous a parlé de son profond attachement à l'OM, rêvant d'une carrière à la Steven Gerrard, son modèle. Extraits.
Son style de jeu
"Je ne fais pas 1m90, mon jeu est basé sur la technique, le jeu de passe. Mon modèle c'est Steve Gerrard, par son jeu et ce qu'il a fait pour son club, le fait qu'il soit resté fidèle malgré les appels des grands clubs étrangers. Je trouve que c'est beau. Faire une carrière comme lui à l'OM ? Ah oui je signe de suite ! Je suis supporter de l'OM depuis tout petit. J'achetais les maillots, le plus beau, c'était celui en or en 98, j'avais mis Dugarry derrière. Sinon comme modèle, j'aime bien aussi Maxime Gonalons, pour sa vision de jeu et son agressivité aussi. J'aime bien ça de temps en temps !"
Son avenir à l'OM
"J'espère signer pro. Quand on vient du centre de formation, c'est comme une récompense. Mais il ne faut pas que ce soit une finalité, car une fois que c'est fait, le plus dur commence. On verra. Mais pour l'instant il n'y a pas de discussion à ce sujet. Si j'ai d'autres contacts ? Oui, il y a toujours des petites touches à l'extérieur, des gens qui viennent se renseigner. Mais moi, mon but c'est de signer pro à l'OM. Après dans le foot on ne choisit pas toujours ce qu'on veut. Les grands clubs européens ça fait rêver c'est sûr. Milan, le Barca, mais une carrière seulement à l'OM, ça ne me dérangerait pas."
L'Équipe de France
"En U16, j'avais fait une sélection avec la Tunisie, mais ça ne s'était pas très bien passé. Ils ne m'ont pas rappelé. Vu qu'ensuite, la France m'a rappelé, j'y suis allé. Mais je n'exclus pas dans le futur rejouer pour la Tunisie, ça ne me dérangerait pas. Mais si j'ai le choix, je choisis la France. Je suis né ici, c'est mon pays. C'est mon choix numéro 1. L'Équipe de France, c'est vrai que c'est quelque chose de beau, avec l'hymne national. D'ailleurs on est obligé de la chanter (en sélection nationale des U19). Avant le match, ils nous ont donné les paroles, on le devait les apprendre. C'est Willy Sagnol (coordinateur des équipes des jeunes chez les Bleus) qui a voulu ça.
La vie avec les pros
"C'est sur que lors de mon premier entraînement l'année dernière, je les regardais, je les admirais, mais très vite après je me suis mis dans le bain. À l'entraînement, ils nous aident beaucoup. On sent qu'ils sont derrière nous, qu'ils ne sont pas dans l'idée de se dire qu'on va prendre leur place. Celui qui donne le plus de conseils aux jeunes, c'est Benoit Cheyrou. On ne se change pas le même vestiaire, mais pendant le stage d'avant-saison où on était 12 jeunes avec les pros, il n'y avait pas de clans. Ce n'était pas les jeunes d'un côté et les anciens de l'autre. On était tous ensemble, le soir au repos on chantait, on se chambrait bien. Il y avait une bonne ambiance, vraiment."
Lors de l'émission, Larry Azouni et les chroniqueurs du Talk Show ont également évoqué la place accordée aux jeunes à l'OM, l'association possible entre Gignac et Rémy, la polémique du merchandising des maillots de l'OM, la frilosité de Jean Fernandez avant Nancy-OM dimanche, mais aussi ce que pense Azouni de son pote Raffi Abdullah et d'un possible prêt pour s'aguerrir dans quelques années...