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Anigo : "On a connu pire à Marseille..."
InterviewPublié le 27/01 à 01:06

Anigo : "On a connu pire à Marseille..."

José Anigo s'est exprimé après la défaite olympienne à Monaco, il était touché par ce nouveau revers.

José Anigo, l'entraîneur de l'OM, s'est exprimé après la défaite olympienne à Monaco, il était touché par ce nouveau revers.

Comment réagissez-vous à cette défaite ?

J.A. : "On n'est pas réjouis. C'est une équipe en plein doute. Ce sont de bons joueurs, mais il faut qu'ils en soient convaincus eux-mêmes. Il faut d'abord mettre l'équipe à l'endroit par la tête et après les jambes suivront."

Ça va mal, et ça dure...

J.A. : "On a connu pire à Marseille, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs. Mais plus vite on sortira de ça, mieux ce sera pour le club. Il y a de bons joueurs. Mais quand on est dans cette période de doute, c'est difficile pour eux, mais je suis persuadé que c'est quelque chose qui va revenir, et ça nous permettra de finir la saison de meilleure manière."

Est-ce que ça n'aurait pas dû être ça l'effet Anigo...

J.A. : "S'il n'y a pas d'effet, c'est que ce n'est pas bon... Il faudra poser la question à mon président, moi, je ne peux pas vous en dire plus, c'est clair ?"

Vous êtres encore trop fragiles défensivement...

J.A. : "Oui, lorsqu'on prend deux buts, c'est qu'on a cette fragilité. Mais je ne pense pas que ce soit que défensivement. C'est le collectif qui doit retrouver la confiance. Il y a des signes. En fin de match, on retrouve un meilleur visage offensivement. Il nous a manqué de l’agressivité et pas mal de choses, mais quand on est gagné par le doute, c'est difficile de produire des choses intéressantes."

Les trois prochains matchs sont à domicile, ce sera votre dernière chance...

J.A. : "Oui, si on gagne notre match en retard, on recollera aux autres. Ce joker, il faudra bien l'utiliser. Derrière, il y aura deux matchs à domicile qu'il faudra bien exploiter, même si c'est difficile de gagner trois fois d'affilée à la maison. Il faudra vite panser les plaies et remettre le moral du groupe au beau fixe. Car aujourd'hui, il y a un peu de souffrance dans le vestiaire."

Et vous, quelle est votre envie, vous avez envie de continuer ?

J.A. : "Ce n'est pas le sujet. Pour moi, ce n'est pas important. C'est le club, l'équipe, qui sont importants. Croyez-moi, c'est vrai."