Abardonado : "Je veux une équipe agressive et qui joue au football"
Jacques Abardonado revient sur sa situation particulière et parle du style de jeu qu'il veut pour son équipe.
Pancho, après avoir appris par David Friio votre promotion, avez-vous discuté avec Pablo Longoria ? Que vous a-t-il dit ?
Jacques Abardonado : "Il m'a simplement félicité de la prestation qu'on a pu faire contre l'Ajax. J'ai fait tout simplement mon travail de coach".
En savez-vous plus sur la durée de votre intérim ? Avez-vous reçu des informations à ce sujet?
J.A. : "Non, moi j'ai aucune info. Je vais faire encore la phrase bateau que j'ai dit après le match contre l'Ajax. Je suis à la disposition du club et c'est la réalité. Si je dois demain repartir au centre de formation récupérer la N3, je le ferai avec grand plaisir".
Est-ce que ce match contre Paris, pour vous, en tant qu'entraîneur, ne représente pas une opportunité incroyable ?
J.A. : "Cette opportunité pour un entraîneur, c'est quand il est sur le banc et qu'il gagne des matchs. Ça se présente à Paris actuellement, le calendrier est fait, on va s'y tenir et on va essayer d'être le plus performant possible. Particulier oui, parce que ça reste quand même une grande affiche, face à nous on a une des meilleures équipes d'Europe, il ne faut pas l'oublier et nous on va aller avec notre équipe qui est très talentueuse, avec de très grands joueurs. Donc ça va être un très bon match".
Pancho, en tant qu'entraîneur, quelles sont vos idées sur le football et comment envisagez-vous le jeu de l'OM ?
J.A. : "Comme j'étais joueur, joueur agressif, mais quand je dis agressivité c'est dans le bon sens du terme. Vous savez, j'ai fait plus de 300 matchs en Ligue 1 et je n'ai jamais pris un carton rouge. Donc ça veut dire ce que ça veut dire. Moi, je veux que mon équipe me ressemble, une équipe agressive et surtout qui joue au football".
Vous connaissez bien ce groupe, mais il y a eu cette crise. Vous avez vu une réaction jeudi. Rassuré pour Paris ?
J.A. : "D'abord, ce sont des hommes responsables et des footballeurs talentueux. Ils savent où ils sont et l'engagement requis. Pas d'inquiétude en prenant l'équipe, même sous Marcelino, c'était un groupe travailleur et vivant, il manquait juste un déclic à trouver pour gagner. Moi je n'ai aucune inquiétude".
Pancho, la prise de parole du président hier était marquante. Sa présence à Paris est-elle importante pour vous ? Avez-vous ressenti du soulagement et de la sérénité suite à sa confirmation de continuer l'aventure ? Le groupe professionnel en a-t-il pris acte et est-il rassuré par cette décision ?
J.A. : "Notre président a réaffirmé son engagement envers le club, et cela rassure tout le monde, en particulier notre équipe. David Friio et moi, nous nous sommes retrouvés seuls dans cette situation. Donc savoir que notre président soutient notre travail à l'Olympique de Marseille est un soulagement pour nous".