OM-Shakhtar : L'affaire Clauss est classée

Avant le match contre Brest, Mehdi Benatia avait maladroitement abordé le dossier Clauss et son prétendu départ lors du mercato hivernal. Dans un premier temps, il avait accordé une interview à Canal Plus et à Samir Nasri pour discuter des points chauds du mercato olympien. Puis, à quelques heures du début de la rencontre contre Brest, l'ancien défenseur marocain en avait remis une couche sur Jonathan Clauss. Cette sortie n'avait pas forcément plu au président de l'OM, Pablo Longoria, qui a tenu à clore cette parenthèse mardi lors d'une conférence de presse.

 

Je vais mettre fin à la polémique avec Jonathan Clauss. Lorsqu'un président de club s'exprime en conférence de presse, c'est terminé, pour tout le monde. Je ne souhaite pas voir, dans un journal trois jours après, une partie de la vérité qui est en plus fausse. La parole est synonyme de respect, elle consiste à exposer la réalité, pas à enjoliver les faits dans un article qui prend parti, même si cela reflète la vérité. Ce n'est pas la meilleure situation de parler de notre propre joueur avant un match, j'en conviens. Lorsque nous avons choisi Mehdi Benatia comme conseiller sportif, c'est en raison de ses qualités et de son potentiel. Il doit traverser des situations pour apprendre, en particulier en matière de communication, qui diffère lorsqu'il est agent, joueur, ou commence à devenir dirigeant d'un club en tant que conseiller sportif. C'est un aspect important de son développement personnel. Son potentiel est immense.

 

Aucun souci avec Clauss pour Gasset

Pour le nouvel entraîneur olympien, il n'y a pas forcément de problème avec le latéral droit de l'OM. C'est un joueur sur lequel il compte, et ce dès ce soir dans le barrage retour face au Shakhtar. Au micro de Canal Plus, il est revenu sur cette affaire en assurant qu'il n'avait aucun problème et qu'il ne tenait pas compte du passé.

Jonathan Clauss est un joueur de l'effectif que je connais. J'ai parlé avec lui, je lui ai dit que j'étais là pour 4 mois, qu'on avait une mission et qu'on allait la finir ensemble (...) Tout ce qui s'est passé avant, je ne suis pas au courant.