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OM : Milik/Payet, efficace sur le papier, moins sur le terrain
Autour de l'OMPublié le 22/02 à 16:00

OM : Milik/Payet, efficace sur le papier, moins sur le terrain

L'association des deux attaquants olympiens est loin d'être aussi efficace qu'elle devrait l'être.

Après avoir donné des signes très encourageants lors de la seconde partie de saison dernière, la connexion entre Dimitri Payet et Arkadiusz Milik a perdu beaucoup de son potentiel séduction en ce début d'année. Dommage, car si l'empilement de talents sur un terrain ne garantit pas les résultats, l'association d'un passeur clinique avec un buteur de sang-froid devrait quand même déboucher sur bien plus que ce que l'on voit actuellement. D'ailleurs, que voit-on ? Hormis une passe de Payet pour un but du Polonais face à Lorient (4-1) en octobre dernier, pas grand-chose...

Ce manque de fluidité entre eux facilite grandement la tâche des défenseurs adverses

Évidemment, il n'est pas question de mettre l'intégralité des soucis offensifs actuels de l'OM sur le compte de cette panne de connexion, mais cette dernière y contribue quand même. Déjà parce que les deux occupent la moitié, voire les deux tiers du compartiment offensif du onze olympien (selon le schéma de départ), mais aussi parce que ce manque de fluidité entre eux facilite grandement la tâche des défenseurs adverses. En effet, si l'on regarde de près les buts olympiens depuis plusieurs mois, on s'aperçoit qu'ils proviennent le plus souvent d'exploits individuels. Peu importe, nous direz-vous, tant que le ballon finit au fond des filets, et vous n'aurez pas tout à fait tort. Sauf que le jeu prôné par Jorge Sampaoli demande de la connexion entre ses attaquants, et que si une équipe comme Clermont a réussi à garder sa cage inviolée face à l'OM dimanche, c'est justement parce que cette connexion était en panne.

De quoi méditer sur cette relation brouillée entre les deux principaux talents offensifs de l'équipe et sur le schéma le plus adapté 

Évidemment, on peut toujours évoquer le manque de réussite, les exploits du gardien adverse ou la jambe qui vient contrer au dernier moment. Mais ce que l'on a vu dimanche au Vel', c'est surtout un festival de passes qui n'arrivent pas, d'appels qui ne déclenchent pas (ou dans le mauvais timing) et de tentatives individuelles vouées à l'échec. De quoi méditer sur cette relation brouillée entre les deux principaux talents offensifs de l'équipe, et peut-être sur le schéma le plus adapté afin d'y remédier. Concernant Payet, on l'a vu briller en 4-3-3 ou, plus récemment, dans un 4-4-2 en losange. Mais, dans le premier cas, le Réunionnais occupait la pointe, et le Polonais... le banc. Dans le second, la coordination semble plus fluide, mais cette fois-ci, c'est Ünder qui se voit menacé, alors que la présence du Turc n'est pas discutable. En procédant par élimination, on pourrait donc imaginer un 4-2-3-1 (avec des variantes en défense) comme configuration idéale. Mais tout cela reste de la littérature, sachant qu'avec de tels talents, la question ne devrait même pas se poser.