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OM : le sale moment de Guendouzi et Veretout au Qatar
Autour de l'OMPublié le 02/12 à 01:00

OM : le sale moment de Guendouzi et Veretout au Qatar

Les deux Olympiens étaient titulaires face à la Tunisie, certainement pour la dernière fois de ce Mondial.

Depuis le triomphe de 1998, les titulaires du troisième match de poule ont gagné le surnom de coiffeurs, et le France-Tunisie de mercredi soir (0-1) n'a pas dérogé à la règle. Sauf que, cette fois-ci, les manieurs de ciseaux ont pris cher, et que deux des nôtres en faisaient partie. En effet, la presse s'en est donnée à coeur-joie, et pas que pour Jordan Veretout et Mattéo Guendouzi. Les onze choisis par Deschamps ont eu droit aux "apprentis coiffeurs", aux "coiffeurs en grève", et sont rappelés illico à leur vraie place : "le bac à shampooing". Dur, cruel, mais il n'y a personne pour dire que cette bouillie de match ne l'a pas mérité.

Le reste de leurs coéquipiers n'est pas mieux traité et noté, mais les commentaires on dû faire mal

En effet, la prestation de nos deux milieux de terrain est à l'image du reste : très insuffisante. Pour La Provence, les deux Olympiens "n'ont pas vu le jour". Le quotidien régional estime qu'il s'agit sans doute de leur première et dernière apparition au Qatar, expliquant que Guendouzi "a erré comme une âme en peine et couru dans le vent". Concernant Veretout, ce n'est guère mieux, avec "une copie aussi propre qu'inutile, et du retard sur chaque intervention". L'Équipe n'est pas plus indulgente avec l'ancien Romain, "dépassé par les événements et inexistant physiquement". Pas mieux pour Guendouzi, dont "on ne sait pas dans quel domaine il a été le pire", ni "comment il a pu passer autant de temps sur la pelouse". On notera que le reste de leurs coéquipiers n'est pas mieux traité et noté, mais les commentaires on dû faire mal aux cheveux de nos deux Olympiens. On ne sait pas s'ils ont lu les journaux mercredi matin, mais on se doute que leurs entourages l'ont fait pour eux.

Si tout se passe bien, ils seront de vrais champions du monde. Et c'est tout le mal qu'on leur souhaite

Dur, mais rien de catastrophique dans une carrière au haut niveau, où il faut d'abord mesurer la chance d'être international et jouer une Coupe du monde, plutôt que s'arrêter que une prestation ratée. Rien d'inquiétant non plus pour la suite de leur saison à l'OM, où ils reviendront encore plus forts de cette expérience et sûrs de leurs automatismes en Ciel-et-Blanc. Finalement, et si ça peut les consoler, personne ne se souviendra de leur piètre prestation si les étoiles s'alignent pour le reste de la compétition. Et personne n'en voudra à Deschamps de les avoir fait sauter sans parachute pour préserver ses titulaires. Mieux que ça : alors qu'un Adil Rami est resté scotché à son extincteur en Russie, ou qu'un Thauvin n'a gratté qu'une minute en tout et pour tout, nos coiffeurs auront été titulaires lors d'un match de Coupe du Monde. Et si tout se passe bien, ils seront de vrais champions du monde. Inutile de dire que c'est tout le mal qu'on leur souhaite...