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OM : la DNCG souhaite un plafonnement des salaires en L1
Autour de l'OMPublié le 04/06 à 08:02

OM : la DNCG souhaite un plafonnement des salaires en L1

Le président de l'instance financière du football français estime que la Ligue 1 doit y réfléchir.

Alors que le club olympien se débat depuis plusieurs mois dans la polémique sur les baisses de salaires à l'OM souhaitées par Jacques-Henri Eyraud, Dimitri Payet a remis une pièce dans la machine la semaine dernière en expliquant de manière maladroite pourquoi il refuse de baisser le sien. Le meneur de jeu olympien n'est pas le seul, puisque l'ensemble des cadres du vestiaire n'a pas répondu au souhait du président de l'OM. À ce jour, leur seule concession sur le sujet reste l'acceptation du chômage partiel, à cause duquel ils ne touchent plus que 84 % de leur salaire net.

"Cela veut dire engager une réflexion sur un plafonnement de la masse salariale et/ou sur le nombre de joueurs sous contrat"

Mais, l'OM n'est pas le seul à se heurter à ce refus des joueurs, puisqu'au contraire de nombreux grands clubs européens, le PSG, Lyon et d'autres font face aux mêmes oppositions. Un sujet qu'aborde dans les colonnes des Echos le président de la DNCG Jean-Michel Mickeler. Face aux centaines de millions d'euros que va perdre la Ligue 1 suite à la crise sanitaire, il plaide pour une mutation du football français afin qu'il soit moins dépendant des transferts et des droits TV. Et, pour lui, cela passe par un plafonnement des salaires en Ligue 1 : "La masse salariale étant le principal poste de dépenses (près de 55 % des charges), cela veut dire introduire de la variabilité dans les futurs contrats de joueurs en introduisant des clauses ad hoc. Cela veut dire engager une réflexion sur un plafonnement de la masse salariale et/ou sur le nombre de joueurs sous contrat. Au vu du contexte actuel et de ses perspectives, la L1 doit s'engager de manière volontariste dans une réduction de ses pertes d'exploitation sur deux-trois ans. En dépit de la hausse des droits TV, la DNCG ne cautionnera pas des budgets qui seraient en réalité artificiels. Ce serait un échec pour le football professionnel français si les clubs faisaient comme si rien ne s'était passé". Enfin, Jean-Michel Mickeler plaide aussi pour une discussion sur les sommes versées aux agents de joueurs, qui ont représenté plus de 100 M€ lors de la saison 2018-2019.