OM : Éric Di Meco met en garde Longoria

Malgré sa réputation pour dénicher de bonnes affaires durant les périodes de transferts, Pablo Longoria a fait des erreurs majeures l'été dernier qu'il a reconnu, coûtant cher à l'OM. Éric Di Meco, ancien joueur du club (1980-1994), a déclaré à La Provence qu'il attend des décisions décisives de Longoria lors du prochain mercato, sinon il pourrait devoir quitter son poste.

"J'ai l'impression que le président Longoria sait que c'est sa dernière chance"

Éric Di Meco demande une réponse vigoureuse de Pablo Longoria cet été : "Il y a eu beaucoup d’erreurs. À Marseille, avec tant de changements de joueurs et d’entraîneurs ces dernières années, on finit par en payer le prix. Nous avons été indulgents parce que les résultats étaient là, mais quand tu gères un club de cette manière, le jour où ça ne marche plus, tu dois rendre des comptes immédiatement. J'ai l'impression que le président Longoria sait que c'est sa dernière chance. Il ne peut plus se permettre d'erreurs. Avant, il avait du crédit. Ce n'est plus le cas maintenant," a déclaré l'ancien défenseur de l'OM.

Il a également exprimé ses préoccupations pour le prochain mercato estival : "Cet été, alors qu'il faudra être très actif pour reconstruire l'équipe, il sera difficile de manœuvrer. Tu as donné des contrats tels à certains joueurs que cela va être compliqué de les faire partir." Avant d'ajouter : "Pour moi, Mbemba et Balerdi doivent rester. J'aimerais qu'il en soit de même pour Clauss, mais sa position n'est pas évidente à un an de la fin de son contrat. J'ai hâte que Rongier revienne. Tu dois t'appuyer sur des joueurs de club, de devoir, comme lui et Veretout. Et puis Aubameyang devant. Après, tu as tout un secteur offensif à reconstruire, sur une équipe type, tu dois en renouveler au moins la moitié. Plus des joueurs d'appoint, susceptibles de les remplacer."

"J'aimerais qu'on donne autant de chance aux petits de chez nous qu'à Balerdi"

Le consultant actuel de RMC a également évoqué le centre de formation et fait un parallèle avec la patience dont le club a fait preuve avec Leonardo Balerdi. "Balerdi, tu lui as donné trois ans et demi pour qu'il atteigne ce niveau. Ce temps, jamais on ne le donnera à un jeune Marseillais. Un jeune du coin, s'il est mauvais au bout de 5 matchs, tu le dégages. Pour qu'un gamin soit performant, il faut lui laisser du temps. Beaucoup de temps. J'aimerais qu'on donne autant de chances aux jeunes de chez nous qu'à Balerdi. Car au bout du compte, on voit que ça finit par payer."