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Foot : Giroud n'a pas dit son dernier mot en Bleu !
Autour de l'OMPublié le 06/11 à 15:51

Foot : Giroud n'a pas dit son dernier mot en Bleu !

Ecarté des listes de Didier Deschamps, Olivier Giroud n'entend pas dire adieu à l'équipe de France.

Avec quatre buts en sept matchs de Série A avec le Milan AC, Olivier Giroud coule des jours heureux en Italie. En sélection nationale par contre, le tableau n'est pas si radieux, Didier Deschamps ne l'ayant toujours pas convoqué pour le prochain rassemblement de l'équipe de France. Mais, l'ancien buteur de Montpellier, Arsenal ou Chelsea n'a cependant pas tiré une croix sur les Bleus.

"Je ne sais pas si je serai la personne qui dira, un jour, j'arrête l'équipe de France, déclare l'attaquant de 35 ans à l'Equipe. Ma priorité actuelle est d'être focus sur l'AC Milan, mais si on a besoin de moi, je suis toujours là ! Je me suis toujours battu, encore plus dos au mur. Alors, je ne vais pas dire que je n'y crois plus. Les Bleus ne sont que du bonheur. Je n'ai aucune amertume ou le besoin de me dire qu'il faut que je revienne à tout prix. J'ai la foi, toujours cette force de caractère et l'envie de me dépasser. Mais je suis en paix, tranquille au fond de moi."

Concernant le dernier Euro des Bleus, même s'il admet que le problème a été réglé ensuite lors de la Ligue des Nations, Olivier Giroud estime que la sélection française n'a pas su se réinventer assez tôt tactiquement : "Ce rappel (de Benzema) a créé un déséquilibre tactique au niveau de l'équipe et dans notre façon de jouer, je le dis avec franchise, et sans rien contre Karim. Il s'est passé beaucoup de choses malgré lui, on l'a bien remarqué sur certains matchs. L'équipe de France a pu pallier ce problème d'adaptation tactique bien après, on l'a surtout constaté avec la Ligue des nations. Mais il a fallu du temps. Malgré lui, Karim a bouleversé rapidement notre façon de jouer qui était bien établie avec certains profils offensifs depuis cinq ans. La mayonnaise ne pouvait pas prendre du jour au lendemain, surtout avant une compétition comme l'Euro. Il y a des affinités et des repères tactiques à trouver. On n'a pas le même profil non plus."