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Foot : Ceferin annonce qu'il laissera sa place de président de l'UEFA
Autour de l'OMPublié le 08/02 à 15:24

Foot : Ceferin annonce qu'il laissera sa place de président de l'UEFA

Alexander Ceferin, le président de l'UEFA, a annoncé qu'il ne se représenterait pas pour briguer un 4e mandat en 2027.

Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, a étonné ce jeudi matin lors du congrès de l'UEFA à la Maison de la Mutualité, à Paris. Il a annoncé qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat au-delà de son mandat actuel, se terminant dans trois ans : "Je suis fatigué, loin de ma famille depuis longtemps. J'ai décidé de ne pas me représenter en 2027."

Élu en 2016 après le retrait de Michel Platini, Ceferin a accompli un premier mandat de seulement trois ans, puis a été réélu deux fois dans ses fonctions. Une nouvelle résolution votée ce matin à Paris stipule que tout mandat effectué ou commencé avant 2017 ne compte pas. Ainsi, le président slovène de l'UEFA aurait pu viser un nouveau mandat de quatre ans en 2027 sans enfreindre la règle des trois mandats maximum. Cependant, il a choisi de ne pas prolonger son mandat et de mettre fin à sa mission dans trois ans.

Malgré le large soutien exprimé ce jeudi matin lors du congrès, qui a voté massivement en faveur d'une modification des statuts de la Confédération européenne, Ceferin reste ferme dans sa décision de ne pas poursuivre au-delà de son mandat actuel.

Et pourtant, la nouvelle résolution semblait faite sur mesure pour assurer sans difficulté la prolongation du patron actuel du football européen. Zvonimir Boban avait démissionné de son poste à l’UEFA il y a peu afin d’exprimer sa désapprobation contre le changement de ces statuts. Ceferin a profité de l'occasion pour le tacler : "Il faisait partie des rares personnes qui savaient que je ne me représenterai pas en 2027. Le moment où il a su que je le révèlerai après le congrès de l’UEFA, il a pété les plombs avec sa lettre narcissique. Il ne pouvait pas attendre parce qu’après mes révélations d’aujourd’hui sa complainte n’aurait plus eu aucun sens."