Edito : OM, qui m'aime me suive
Autour de l'OM | Publié le 30/11/2020 à 01:00
Edito après ces mois de compétition difficiles à suivre, mais dont le dénominateur commun reste notre passion pour l'OM, avec ses hauts et ses bas.
Une série brisée peut en cacher une autre
De looser le mardi à potentiel leader le samedi
Quel bilan vraiment tirer de ces premiers mois de compétition ? Difficile d'y répondre. L'orgueil est touché en C1 et pour beaucoup, il sera difficile de pardonner. L'OM, poussif et amorphe dans la cour des grands, a battu un sordide record de défaites consécutives dans une compétition pourtant remportée dans son histoire. Et si c'était un peu ça l'OM, des déceptions aussi violentes que des joies surpuissantes ? Comment s'appelle ce sentiment si particulier, celui de passer de looser en C1 le mardi à potentiel leader de Ligue 1 le samedi soir ? Est-il possible de se réjouir des résultats du week-end quand on s'est fait savater en milieu de semaine ? S'il n'est pas question d'être ébahis de lutter pour la place de leader de Ligue 1 dans un championnat difficile à suivre et pas forcément le plus compétitif d’Europe, force est de constater que le malaise ressenti en C1 est atténué par une tenue tout à fait correcte en championnat. Difficile à suivre, disait-on. Mais l'OM a rarement été facile à suivre... Et cela n'est pas prêt de changer.