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Quel entraîneur pour l'OM ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 10/08/2015 à 12:20

Quel entraîneur pour l'OM ?Quel entraîneur pour l'OM ?

Depuis l'annonce de la démission de Marcelo Bielsa samedi soir, c'est le grand jeu à la mode dans toutes les rédactions. Il n'y a pas de quoi s'en offusquer, cela se fait en pareilles circonstances dans tous les clubs : qui sera le prochain ? Sous la présidence de Vincent Labrune, le cas du changement de coach s'est déjà posé à trois reprises. Pour trois solutions différentes : le choix du CV d'un technicien français avec Elie Baup, la solution interne avec José Anigo et la "révolution structurelle et culturelle", pour reprendre ses termes, avec Marcelo Bielsa. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ? Pour l'aider dans sa tâche, chacun y va de sa liste, la plus exhaustive possible. "Des fois que le bon soit dedans, on pourra toujours se targuer d'être les premiers à y avoir pensé", voilà pour ce qui est sans doute du raisonnement. Ainsi, sur la dernière journée, les noms de Pascal Dupraz, Rémi Garde, Claude Makélélé ou même de Raymond Domenech ont été jetés en pâtures. Si tout est possible dans le football, l'institution OM n'a pas vraiment besoin d'être mise à mal à ce point en voyant ces gens liés à son banc de touche.

Le mirage Klopp ?

Heureusement, l'état-major olympien sème des indices pour rassurer les supporters. Voir leur faire tourner la tête. Ainsi, dimanche en fin de soirée, plusieurs médias faisaient part d'une volonté de l'actionnaire et du président de confier à nouveau l'équipe à un technicien étranger, et que l'enveloppe pour le recruter allait être grosse, vu qu'il n'y a plus besoin désormais de rémunérer Marcelo Bielsa et son staff. Dès lors, la facilité prend des allures d'autoroute et beaucoup de supporters olympiens l'empruntent à fond sur la voie de gauche : Jürgen Klopp, l'homme derrière le projet Dortmund, qui a arrêté de coacher dans la Ruhr en juin dernier, est le souhait numéro 1. A voir comment il a fait progresser les jeunes du Borussia, avec deux Bundesliga et une finale de Ligue des champions, le voir exploiter au quotidien le potentiel de Mendy et Thauvin est une perspective excitante il est vrai. Reste qu'il ne souhaite entraîner que dans un Pays où il maîtrise la langue. Ce qui tombe plutôt bien, car sa cote est au plus haut en Angleterre et en Allemagne. Il a beaucoup trop à perdre en signant à l'OM alors qu'il a déclaré vouloir profiter pleinement de son année sabbatique et que les plus grands bancs lui sont promis l'été prochain, comme ceux du Bayern et/ou de Manchester City. Certains s'accrochent toujours en se disant que les terrains lui manquent peut-être déjà, qu'il aurait enfin l'occasion de travailler sous le soleil, et qu'il a peut-être besoin de sentir derrière lui un public qui lui rappelle celui de Dortmund. Encore une fois, tout est possible dans le football. Autant croire alors aussi que Carlo Ancelotti, qui vient de quitter son poste au Real Madrid, a peut-être envie de jouer un mauvais tour à un PSG qu'il a quitté en mauvais termes en signant chez l'ennemi marseillais... 

Labrune cherche son Gerets

Le deuxième nom qui revient le plus souvent n'est une surprise pour personne. Il s'agit du belge Eric Gerets, qui a marqué les esprits d'octobre 2007 à mai 2009 à Marseille. Il ne faut pas oublier qu'à l'éviction de Baup, il avait les faveurs des sondages de supporters, bien plus que le second des listes, un certain Marcelo Bielsa. A désormais 61 ans, il est libre après trois saisons au Qatar puis aux Emirats Arabes Unis. Mais il a également eu des soucis de santé sur le banc qui l'ont amené à reconsidérer le métier. Gerets, c'est le profil idéal : du charisme pour les Marseillais, un jeu offensif pour les abonnés, un bon client pour la presse, et un entraîneur qui sait s'adapter au recrutement présidentiel pour les dirigeants. Mais il ne faut pas oublier que les conditions de départ du technicien il y a six ans étaient troubles. Il n'est pas exclu d'ailleurs que l'actuel président, Vincent Labrune, y ait joué un rôle en qualité de conseiller de Robert Louis-Dreyfus, que Gerets avait indirectement tenu pour responsable de son départ la seule fois où il s'est exprimé sur le sujet. Pour Labrune, engager Gerets, c'est donner une occasion supplémentaire à Pape Diouf, l'homme qui était allé le chercher, de briller. Ce qui ne l'enchante guère alors que les deux anciens employés de l'OM ont de bons rapports. Labrune rêve de trouver son Gerets à lui, comprendre un technicien que personne ne connaît vraiment mais qui devient un héros en quelques mois, tout en lui laissant la possibilité d'exister en tant que patron. C'est la nouvelle donnée du problème...