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Pourquoi Bordeaux ne tremble pas
InterviewPublié le 18/02 à 09:39

Pourquoi Bordeaux ne tremble pas

Ce dimanche soir, l'OM accueille les Girondins de Bordeaux pour le compte de la 26e journée de Ligue 1. L'occasion de réduire l'écart avec l'AS Monaco et surtout de maintenir Lyon à distance. Une mission largement à la portée des hommes de Rudi Garcia, notamment dans leur antre du Vélodrome, mais qui est loin d'être assurée d'avance. En effet, le Bordeaux à la dérive de la fin de l'année 2017 n'est plus qu'un lointain souvenir, et aujourd'hui, l'équipe de Gustavo Poyet remonte deux par deux les marches vers le haut du classement. Explications avec Nicolas Pietrelli, du site bordelais Web Girondins :

Nicolas, on ne reconnait plus ces Girondins qui luttaient il y a peu pour le maintien. Que s'est-il passé ?

Nicolas Pietrelli : "On était à la limite de la relégation après la trêve hivernale, avec le limogeage de Jocelyn Gourvennec après la défaite face à Caen. Aujourd'hui, Gustavo Poyet est arrivé et on reste sur quatre victoires consécutives. Cela faisait plusieurs années que ça ne nous était plus arrivé. Finalement, Bordeaux n'est plus qu'à quelques points du FC Nantes et de la cinquième place. C'est une dynamique incroyable, on ne reconnait plus les joueurs après ce changement de coach".

Comment ce changement se traduit-il sur le terrain ?

N.P : "Déjà, Jérémy Toulalan est parti en même temps que le coach (il a rompu son contrat). Il était l'homme fort de Gourvennec sur le terrain, au milieu ou en défense centrale, mais il ralentissait le jeu. On a vu aussi le retour de Pablo en défense centrale qui a stabilisé ce secteur en faisant des matches incroyables. De plus, il a trouvé une complémentarité parfaite avec le jeune Jules Koundé. Ce pur produit du centre de formation vient de faire quatre matches phénoménaux comme titulaire, et c'est la révélation de ce début d'année. Derrière eux, Costil est de retour avec le brassard de capitaine et il est transformé. Au milieu, on a un bloc très compact de trois joueurs avec Lerager, Meité et Otavio, et devant, Malcom, Laborde et Braithwaite vont très vite. Ils font tous un gros pressing qui a complètement transformé l'équipe".

Ce pressing, c'est la signature de Gustavo Poyet ?

N.P : "Oui, complètement. Et il n'a pas peur de faire des choix, l'exemple de Paul Baysse étant le plus marquant. On l'a fait venir de Malaga au mercato pour devenir un patron de l'équipe et même le capitaine. Poyet est arrivé entre temps avec un oeil neuf, et il l'a mis sur le banc pour faire jouer les plus performants. C'est pour cela qu'on vient à Marseille avec une certaine confiance, même si on est conscients de la qualité de l'OM en ce moment. Avec cette nouvelle configuration et ce nouvel état d'esprit, on est capable de ramener quelque chose du Vélodrome".