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Barton : "Je n'avais pas la tête au foot"
InterviewPublié le 10/11 à 07:02

Barton : "Je n'avais pas la tête au foot"

Pour son quatrième match, Barton a ouvert son compteur avec l'OM dans un contexte particulier. Interview.

Il a sûrement été jeudi soir un des derniers joueurs à quitter le Vélodrome. Sur le chemin de sa voiture, il croise Élie Baup, lui redonnant un clin d’œil complice. Si Joey Barton s'est empressé d'aller célébrer son égalisation avec son entraîneur, c'est parce que c'est ce dernier qui lui a conseillé de le tenter direct. Pour un de ses proches, présent aussi sur le parking, ce n'est pas la première fois que Joey réussit ce genre de geste. Reste donc désormais à le reproduire pour mettre tout le monde d'accord. Joey sourit. Un second n'aura peut-être pas la même saveur. Il s'en explique.

Joey, alors comme ça, un but sur corner direct, c'était la stratégie du coach...

Joey Barton : "Avant le match, il nous a demandé de tirer les corners rentrants, de mettre la pression sur le gardien adverse. A la mi-temps, il m'a dit que la première opportunité que j'avais, il fallait la tenter. Mais sur le coup, j'ai oublié, puisque dans un premier temps j'ai voulu le jouer court avec Benoît Cheyrou, histoire d'avoir un autre angle. Mais finalement, j'ai du tenter ma chance directement. Mais c'était intentionnel. L'objectif, c'était d'atteindre les cages, de faire en sorte même qu'un de leurs joueurs soient contraints de marquer contre son camp. Merci l'arbitre quelque part, grâce à lui j'ai pu marquer mon premier but à l'OM. C'est super."

Les conditions étaient en plus particulières pour toi.

J.B : "La semaine dernière j'étais en Angleterre, je me suis juste entraîné lundi et mardi. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'était pas une préparation optimale. Mentalement, c'était dur. Ce jeudi, c'était les funérailles de mon grand-père, je n'avais pas la tête à 100% au foot. Psychologiquement, c'était peut-être un des matchs les plus difficiles de ma carrière. Tu penses à ta famille, au retour chez toi … Mais ils m'ont tous dit : « Joey, on veut que tu restes à Marseille, que tu joues. C'est important, ton grand-père aurait voulu te voir sur le terrain ». Je me dis alors que marquer, c'était aussi une belle manière de lui rendre hommage."