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Fanni ne craint pas le mercato
SaisonPublié le 20/08 à 07:00

Fanni ne craint pas le mercato

Les rumeurs d'une éventuelle arrivée au poste de latéral droit ne posent pas de problème à Rod Fanni.

Le mercato de l'OM n'est pas terminé. Jusque-là, rien d'étonnant, puisque les transferts sont autorisés jusqu'au 2 septembre et que les affaires se traitent souvent au dernier moment, afin de faire baisser (ou monter) les prix. Il y a aussi les opportunités de dernière minute qui permettent de faire des "coups" pas forcément prévus au départ.

Concurrence ou changement de poste ?

Concernant le marché olympien, on sait que le président Labrune garde un oeil sur Thauvin, voire Alessandrini. On sait aussi depuis quelques jours que le staff sportif réfléchit à l'opportunité de recruter un latéral droit. Surprenant quand on connait la qualité générale des prestations de Rod Fanni. Il faut plutôt voir dans cette quête l'idée de refaire glisser le Martégal dans l'axe en cas de défaillance de Diawara ou d'un Mendes qui tarde à retrouver la forme. Jusque-là, trois noms ont été évoqués : une valeur sûre avec Réveillère (sans club), un pari avec le Paraguayen Piris (Roma) et un investissement à long terme avec le jeune Rennais Foulquier. Une liste et des rumeurs qui ne semblent pas inquiéter plus que ça l'intéressé : "Ça reste des rumeurs, mais je le vis très bien. C'est normal, à tous les postes il y a de la concurrence. Pour moi, ce ne serait pas étonnant" affirme Rod Fanni, habitué depuis ses débuts chez les professionnels à cette compétition. Pour lui, ces périodes de mercato font partie de la vie d'un joueur pro. "Quand il y a des arrivées ou des départs, c'est toujours délicat. Mais ça fait partie du lot quotidien de tout joueur, à Marseille comme ailleurs... Même dans les petits clubs c'est toujours comme ça."

Gérer les cerveaux

Mais tout le monde ne s'appelle pas Fanni, et un mercato mal géré en terme de communication peut fragiliser l'équilibre d'un groupe et semer le doute dans les têtes, comme l'explique le consultant du Phocéen, Bernard Bosquier. "Ça peut casser l'esprit de solidarité entre les joueurs... Un joueur peut craindre de perdre sa place au profit d'un autre qui ne lui est pas forcément supérieur. Nous, à l'époque, on était quinze et ce n'était pas un problème, mais aujourd'hui, dans un groupe de 32 ou 36 à l'entraînement, il faut jongler avec le cerveau de certains. En revanche, si tu fais venir un grand joueur, il n'y a aucun problème, à l'image de Payet qui joue naturellement."

Les cerveaux évoqués par Bosquier chauffent certainement déjà un peu en attaque avec des joueurs condamnés au banc ou au départ. Reste donc à voir si le côté droit de la défense sera lui aussi concerné. Gardez un oeil sur le JDM !