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"Le mot crise est un peu fort"
InterviewPublié le 01/11 à 10:44

"Le mot crise est un peu fort"

Après une série de 5 défaites consécutives, le club marseillais connait une période de turbulence, mais est-ce vraiment la crise ?

Fait rarissime, samedi après une nouvelle défaite en championnat, Vincent Labrune et José Anigo ont pris le temps de s'arrêter devant la presse pour éteindre l'incendie provoquer par une cinquième défaite consécutive. Si les deux dirigeants marseillais ont soutenu publiquement leur entraîneur, le syndrome d'une crise s'est fait de plus en plus pressant.

Lors du dernier Talk Show, la question était de savoir si le club était réellement dans une période de crise, comme il l'a connu à maintes reprises par le passé. Pour Bernard Rodriguez, ancien joueur professionnel, le mot crise est galvaudé : "Il ne faut pas occulter que ça fait 5 défaites consécutives. Mais il faut différencier la Ligue des Champions où on est tombé dans le groupe de la mort, et le championnat. Le mot crise est un peu fort. L'OM a un statut, le public et les supporters veulent des résultats, et dès que ça va moins bien, ça prend des proportions importantes. L'OM souffre de la très bonne saison de l'an passé, et ils sont attendus au tournant. "

De son côté, René Malleville, qui a connu bien des périodes de turbulences, préfère lui aussi calmer le jeu : "J'en ai tellement vu depuis que je suis l'OM, et des situations pires que celle-là, que je ne peux pas parler de crise. Si on me dit aujourd'hui que l'OM est en crise, c'est qu'on ne connait pas l'histoire de ce club. Aujourd'hui, c'est simplement une anecdote." Enfin, pour Fabrice Celeschi, si les résultats ne sont pas au rendez-vous, c'est surtout à cause d'un problème mental : "C'est peut-être une crise de confiance, ou d'identité. On pensait avoir pas mal de talents devant, avec les joueurs qui sont arrivés en début de saison, et finalement ces joueurs sont en plein doute, car il manque une ligne directrice."