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"Aulas, il n'a pas de figure !"
InterviewPublié le 29/10 à 22:33

"Aulas, il n'a pas de figure !"

Les intervenants du Talk Show du Phocéen ce lundi soir sont revenus dans la première partie sur le report du match OM-Lyon.

Les intervenants du Talk Show du Phocéen ce lundi soir sont revenus dans la première partie de l'émission sur le report du match OM-Lyon. Pour notre invité Michel Aliaga, journaliste à France 3, cette décision de reporter "l'Olympico" s'explique par le contexte lourd de ces derniers jours dans la région :

"Il faut savoir qu'à cause de ces conditions climatiques exceptionnelles, il y a eu deux morts vendredi soir à Toulon, il y a eu un petit garçon de 12 ans disparu à Porquerolles, le bateau Napoléon Bonaparte qui a presque chaviré dans le port de Marseille... donc la préfecture et la commission de sécurité ont préféré ne prendre aucun risque au nom du principe de précaution. On peut le comprendre, même s'il faut reconnaitre qu'on pouvait jouer au foot hier soir vu que le vent n'était pas si fort que ça."

Notre consultant Christophe Champy précise : "Ce qui était craint, c'était les plaques de tôle du chantier du Vélodrome qui s'envolent facilement". D'où cette interrogation : "Qu'est-ce qui va se passer pendant les années de travaux restantes, dès il y aura du vent, on va à chaque fois reporter le match ?" questionne Aliaga.

Dans cette histoire, est-ce que l'OM a été avantagé par ce report ? "S'il y a une équipe qui a été avantagée, c'est l'OM, d'autant qu'ils vont pouvoir récupérer des joueurs comme Barton ou Diawara, donc c'est normal que Lyon qui s'est déplacé pour rien l'ait mauvaise" tranche Champy. Notre analyste Maxence Volpe est sur la même longueur d'onde : "Je ne le sentais pas ce match, donc finalement qu'il soit reporté, ce n'est pas plus mal." Surtout quand on attend la réaction du président de Lyon Jean-Michel Aulas dire qu'il aurait fallu jouer ce match, quitte à le disputer à huis clos. "Je veux bien qu'il fasse de la communication, mais là, c'est le summum ! Il n'a pas de figure de dire ça, quel faux-cul !" tempête Aliaga en conclusion.