Rappel de l'affaire du transfert de Gignac
La série de garde à vue semble, en partie, liée au transfert de l'attaquant en 2010. Rappel.
Les dirigeants ou ex-dirigeants de l'OM pris dans la tourmente depuis ce mardi matin doivent s'expliquer sur plusieurs affaires devant les enquêteurs.
Parmi elles, celle du transfert d'André-Pierre Gignac en 2010, dont on parle beaucoup.
Rappel des faits :
L'attaquant est acheté au mois d'août, en fin de mercato suite au départ de Niang, par l'OM pour la somme, jugée très excessive à l'époque, de 18 millions d'euros.
Un an plus tard, les juges d'instruction du parquet de Marseille ouvrent une information judiciaire pour "extorsion de fonds", blanchiment et association de malfaiteurs" au sujet de ce transfert. Début 2013, la police soupçonne des versements de rétrocommissions, et lance des perquisitions au siège de l'OM dans les bureaux des responsables que sont Vincent Labrune et José Anigo. De son côté, le club se porte partie civile dans le dossier. On évoque également des écoutes judiciaires dévoilées dans les médias.
L'enquête ne vise, à l'époque, pas le club, mais une vaste enquête sur le grand banditisme.