Vous savez quoi ? On est toujours aussi bien !
L'Édito du Phocéen après la victoire de l'OM à Rennes (0-1) vendredi soir.
Quand Radonjic entre en jeu, lui qui n'a pas été capable d'en mettre une au fond durant plus d'un an, il marque. Quand Pelé sort de son banc pour préserver Mandanda, il qualifie l'OM aux tirs au but. Quand Strootman entre en jeu, lui dont on réclame tous les jours le départ, il marque. Si ce ne sont pas des signes, alors on se demande bien lesquels pourrait envoyer l'OM pour nous convaincre de sa sérénité à toute épreuve. Un sentiment de plénitude qui envahit match après match une ville et des supporters qui ne demandent que ça, et on a la conviction que cela ne fait que commencer. C'est tellement beau un OM qui gagne avec le sourire, y compris dans la difficulté. C'est ce qui s'est passé avec cette victoire de l'OM à Rennes. Un scénario qu'André Villas-Boas avait parfaitement prévu et expliqué, en insistant sur le fait qu'il signait pour un match nul. Un message en direction d'une équipe qui avait ramé pour se sortir du piège de Trélissac et qu'il ne fallait pas mettre sous pression. AVB l'a senti, et il a fait le nécessaire pour tranquilliser ses joueurs avant ce voyage chez le poursuivant en évitant de placer la barre trop haut, comme il l'expliquait en fin de match (vidéo). Mais, dans un coin de sa tête, il savait que l'équipe ferait tout pour dépasser l'objectif, comme elle le fait depuis des mois, et c'est ce qui s'est passé.
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Cet effet "bande de potes", Villas-Boas l'a créé de A à Z sur les cendres d'un collectif qui n'existait plus la saison dernière, et il nous entraîne avec lui. Un langage qui n'est pas anodin, car AVB entraîne tout Marseille dans son sillage. Que ce soit en ouverture du weekend ou en clôture, cette équipe nous permet de soigner les galères de la semaine en nous offrant son engagement, son efficacité et ses résultats. Plus que ça : elle nous donne l'espoir d'un OM enfin à son niveau, qui ne baisse plus la tête face à ces concurrents "qui travaillent mieux". Ce bonnet d'âne qui pesait sur nos têtes depuis des années a changé de propriétaire, et c'est tellement bon. Reste maintenant à le maintenir éloigné, à maintenir le cap même lorsque la météo sera moins clémente, car elle le sera forcément à un moment ou à un autre. Hier matin, au sortir de la victoire en Bretagne, nous titrions en Une : "Mais qu'est-ce qu'on est bien !", avec ce sentiment que rien ne peut nous arriver avec cette équipe et cet entraîneur-là. Enflammade ? Tête qui gonfle ? Imprudence ? Peut-être, mais on s'en cogne. Parce que, vous savez quoi ? On est toujours aussi bien !