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Top10: Quand l'OM n'est pas favori au PSG
SaisonPublié le 26/02 à 07:00

Top10: Quand l'OM n'est pas favori au PSG

Le choc entre le PSG et l'OM s'annonce déséquilibré. Ce qui a déjà été plusieurs fois le cas ces dernières années pour diverses raisons. Rétro.

"L'époque Tapie" remonte désormais à plus de 20 ans. Les temps où l'OM se rendait au Parc des Princes en bombant le torse est donc définitivement révolu, les débats se sont équilibrés. Pour preuve, si l'on prend en compte tous les matchs entre les deux équipes joués à Paris, Marseille a un taux de défaites de 50%, comme vous pouvez le voir sur le Phocéen TV. Si les Marseillais ont réussi à glaner de jolis succès et même à faire respecter la hiérarchie quand les Parisiens étaient à la traîne au classement, la vapeur s'est rarement renversée quand c'était au club de la Capitale d'être en position de force. Retour chronologique sur 10 dates marquantes de ces dernières années.


24 février 2013, Ligue 1, "la Beck'cam"

2-0

A ce moment-là, le combat était déjà déséquilibré. Pour preuve, Paris faisait disputer à sa dernière recrue, un certain David Beckham, son premier match dans le championnat. Canal n'était pas en reste et avait même proposé une caméra spéciale pour suivre l'anglais. Malgré le manège, les Olympiens ont montré un visage digne, avec une sérieuse dose de combat et d'application dans les duels. Sauf que Paris ne sera jamais inquiété et l'emportera 2-0. Un but de Lucas sur une frappe détournée en début de match, un but d'Ibrahimovic dans le temps additionnel de la cuisse, presque sans faire exprès.

8 avril 2012, Ligue 1, "la longue fin de saison"

2-1

Embourbé dans une terrible série de 10 matchs sans victoire (9 défaites et un nul), l'OM ne va pas à Paris dans les meilleures conditions. L'effectif est restreint et l'ambiance orageuse, en témoigne cette phrase lâchée par Mandanda à la sortie de l'élimination à Munich ("Je sens que cette fin de saison va être très longue"). Si André Ayew aux forceps parvient à égaliser à l'heure de jeu, l'équipe encaisse un but juste derrière sur coup de pied arrêté. N'ayant ni le jus, ni le coeur pour repartir à l'attaque, les Olympiens se contenteront d'exaucer les souhaits des supporters, laissant gagner Montpellier trois jours plus tard au Vélodrome, leur permettant ainsi d'être champion.

15 mars 2009, Ligue 1, la surprise de Zenden

1-3

Si au moment d'affronter le PSG, l'OM de Gerets est toujours dans la course au titre, les Parisiens, en tête avec Bordeaux au classement, sont favoris. Pour eux, c'est l'époque du renouveau, avec Makélélé. Mais les Marseillais, qui restaient sur deux nuls au Vélodrome contre Valenciennes et Le Mans, surprennent dans un 4-2-3-1 avec Valbuena en 10 et Brandao devant. Avec, surtout, un Zenden rayonnant dans le couloir gauche. Le Hollandais ouvrira le score et s'en ira grimper sur un cube publicitaire pour célébrer l'anniversaire de sa compagne. Brandao gâchera la fête en cassant l'objet publicitaire. Mais l'OM s'imposera. Gerets, qui a laissé Ben Arfa sur le banc tout le match, a pris sa revanche par rapport au match aller.

5 mars 2006, Ligue 1, le match des minots

0-0

Par solidarité avec les supporters, l'OM envoie au Parc une équipe mixte, l'histoire est connue. Cantareil, Pradié, Gastine, Diop, Bocaly, Mame N'Diaye, Dennoun, Flachi et N'Gom encadrés par Carrasso, Civelli ou encore Delfim. Ce n'était pas gagné face à Rothen, Kalou, Pauleta, Yepes et consorts. Mais les minots tiendront bon et ramèneront un précieux point, enlevé dans un premier temps pour une Ligue qui n'a pas aimé le spectacle. Qu'importe, ils seront accueillis en héros le lendemain à la gare Saint-Charles.

25 avril 2004, Ligue 1, le lob de Pauleta

2-1

Trois jours après être allés chercher un 0-0 à Saint-James Park en demi-finale aller de Coupe de l'UEFA, les Marseillais doivent jouer à Paris. José Anigo veut mettre son équipe type pour cette affiche. Il n'a de toute façon pas le choix. Pour illustrer, en l'absence de Marlet et Hemdani, qui se blesse rapidement, il est obligé d'incorporer Koke et Ecker à son onze. Il devra en plus faire avec un Pauleta qui s'offre un but magnifique, lobant Barthez dans un angle impossible en début de match. Le Portugais doublera logiquement la mise en seconde période avant que Battles ne réduise la marque.

10 février 2002, coupe de France, les choix du "Boss"

1-1
(7-6 tab)

Mal parti en championnat, Bernard Tapie comptait sur les coupes nationales pour sauver la saison de l'OM. Mais après avoir perdu en coupe de la Ligue à Monaco, et alors que ses joueurs sont allés s'imposer à Lens,  en tête de la L1, au tour précédent, ils doivent désormais jouer le PSG au Parc. Le match est disputé mais l'OM finit par s'incliner aux tirs au but. Le "Boss", qui est descendu sur la pelouse pour désigner les tireurs, voit Van Buyten échouer. Runje avait pourtant demandé d'y aller et semblait plutôt à l'aise.

13 octobre 2000, Ligue 1, Marcelinho bouffe la feuille

2-0

Mal en point en championnat, l'OM d'Abel Braga n'en mène pas large au moment de se déplacer dans l'antre d'un PSG déjà en tête de la Ligue 1 avec un recrutement à près de 100 millions d'euros (Anelka, Luccin, Dalmat...). Marcelinho aura pourtant l'occasion en fin de première période de faire douter les parisiens mais il ratera son face-à-face avec Letizi. Paris finira par concrétiser sa domination avec Laurent Robert et Christian dans le temps additionnel.

12 octobre 1999, Ligue 1, avec le bonjour de Flo Maurice

0-2

Alors que Paris se refait doucement d'une saison terrible avec Philippe Bergeroo, l'OM découvre à quel point la Ligue des champions pompe de l'énergie. Ils ne sont donc pas favoris au moment du premier choc de la saison, quelques jours seulement après avoir perdu à Manchester United, non sans avoir cru tenir la victoire (2-1). Dans un match ouvert et plaisant, l'OM fera la différence en fin de match grâce à un entrant, Florian Maurice, un but et une passe décisive. Plus titulaire, le joueur se fait un plaisir de jouer un vilain tour à son ancien club, contre qui il avait déjà marqué la saison précédente.

22 novembre 1996, Ligue 1, Andreas Köpke infranchissable

0-0

Pour son retour dans l'élite, l'OM n'attend pas grand-chose de son retour au Parc des Princes. Le PSG de Patrice Loko lutte pour le titre en Ligue 1 et atteindra même la finale de la Coupe des Coupes. Mais à l'aller, Gérard Gili arrache un point. Surtout grâce à son gardien champion d'Europe Andreas Köpke qui fait tout simplement le match parfait. Un soulagement alors qu'il avait démarré timidement la saison.

 

11 avril 1995, coupe de France, le rêve de finale qui s'envole

2-0

Retrogradés en deuxième division, l'OM donne quand même l'occasion à ses supporters de rêver grâce aux coupes. En Europe, ils sortiront l'Olympiakos. En coupe de France, ils atteindront les demies. Mais au Parc, après avoir cru à la victoire, ils s'effondrent face à un PSG évidemment favoris. Une partie qui donne bien des regrets à Cascarino, Libbra, Dib, Marquet... "Avec un autre arbitrage..." répètent-ils tous aujourd'hui en coeur lorsqu'on leur remémore ce match.