OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
Stéphan évoque DD, le 4-4-2, le mercato...
SaisonPublié le 11/11 à 16:44

Stéphan évoque DD, le 4-4-2, le mercato...

Durant cette période internationale, comme il est souvent de coutume, c'est l'entraineur adjoint de l'OM Guy Stéphan qui s'est présenté devant la presse. Le technicien a abordé tous les sujets de l'actualité olympienne.

Guy, expliquez-nous les raisons du passage au 4-4-2 ?

Guy Stéphan : "Didier y pensait depuis longtemps. Mais pour mettre en place ce système-là, il faut que tous les ingrédients soient réunis. Quand on dit 4-4-2 on dit deux attaquants centraux, donc il faut deux attaquants centraux en pleine possession de leurs moyens, ce qui n'était pas le cas en début de saison. Soit Dédé Gignac n'était pas complètement rétabli, soit Jordan n'était pas au top. Ensuite il y avait le fait que la solution mise en place en début de saison ne donnait pas satisfaction. Donc Didier a trouvé cette solution. Ce n'est pas non plus la panacée. Ce n'est pas parce qu'on joue en 4-4-2 qu'on va gagner tous nos matchs, sinon toutes les équipes joueraient en 4-4-2. Je pense que c'était le bon moment, et il faut aussi avoir les joueurs qui peuvent rentrer dans ce système là, à ce moment là. Ça a été effectué, avec tout le respect qu'on leur doit, contre des équipes qui occupent plutôt la 2e moitié du championnat. Ça a bien fonctionné, ça a donné un coup de fouet à tout le monde. Il y a une flamme qui s'est rallumé et qui s'était un peu éteinte lors des premiers matchs. Donc ça a donné satisfaction."

Didier Deschamps est plus proche de ses joueurs aussi ?

G.S. : "Il y a eu 2 ou 3 zooms là-dessus ces derniers jours. Je peux vous dire qu'a l'entraînement et dans le vestiaire il a aussi ce comportement-là, qu'on ne voyait pas avant, certes. C'est vrai qu'on l'a vu ces derniers jours, mais ce n'est pas quelque chose de calculé."

Vous l'avez vu évoluer ?

G.S.: "Il a cherché la solution, il a analysé, il a beaucoup parlé et il a aussi beaucoup écouté."

Comment est le groupe ?

G.S. : "Ce n'est pas un groupe où il y a beaucoup de leaders. Il y a des groupes où il y a un leader technique, un leader oral, ça existe. Là c'est un groupe qui a pris conscience à plusieurs, que ça ne pouvait pas continuer comme ça. "

Pourquoi il n'y a pas de leaders ?

G.S. : "C'est la personnalité des gens. L'an dernier il y avait un leader oral qui était Gaby  et qui se dégageait par son charisme, sa prestance son CV, sa personnalité. Là il y a de fortes personnalités, mais il n’y a pas de véritable leader qui se dégage. Par contre, il y a beaucoup de joueurs consciencieux, qui se sont aperçus qu'on pouvait aller dans le mur. Il y a eu une réaction à ce niveau-là, sinon la dynamique de groupe ne serait pas revenue, c'est tout en ensemble."

Quel est votre regard sur le début de saison d'Amalfitano ?

G.S. : "Il commence à apporter de très bonnes choses sur le terrain. Attention, il arrive de Lorient, il vient de changer de club, c'est sa première saison. Donc il faut lui laisser un peu de temps, mais il est en train de monter en puissance."

Jordan Ayew a parfois une attitude déroutante...

G.S. : "C'est surtout par timidité. En tout cas ce qui est sur, c'est que sur le plan sportif, technique, sur le plan de l'orientation du jeu, des contrôles orientés, il a fait énormément de progrès. Ainsi que sur sa capacité à faire des efforts, sur son efficacité, avec les buts contre Lens, Nice où ce n'est pas si évident que ça. Il a la place pour mettre sa tête, mais le ballon peut aussi aller à côté. Quand on est capable de faire ça à 20 ans, c'est très intéressant."

Vous allez recruter un attaquant au mercato ?

G.S. : "Il n'y a pas de raisons objectives, à moins qu'il y ait une manne financière qui nous arrive subitement. On a des attaquants de bonne qualité au club, après il y a un choix qui sera peut-être fait en fonction des départs à la CAN mais actuellement il y a des joueurs avec un bon potentiel. Le mercato en général en janvier-février ce n'est jamais très vivant. Peut-être que ce sera cette année, je ne sais pas."