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OM : vaut-il mieux que Paris aligne Messi, Di Maria, Neymar ET Mbappé ?
SaisonPublié le 23/10 à 12:00

OM : vaut-il mieux que Paris aligne Messi, Di Maria, Neymar ET Mbappé ?

Focus sur les stars de Paris et surtout leur animation ensemble avant OM-PSG.

Il fallait s'y attendre, Neymar sera finalement disponible pour OM-PSG. Les grands joueurs sont là pour les grands rendez-vous, et ce match en est un pour les Parisiens. Car il sera diffusé dans tous les Pays du monde, car c'est la principale (et seule ?) vitrine de la Ligue 1, car, rappelons-le à nouveau, c'est un des seuls liens que les dirigeants qataris peuvent entretenir avec les supporters historiques. Alors cette rivalité, ils la cultivent pour se donner de l'épaisseur, de la culture club. Leur président descendra dans le vestiaire dire tout le mal qu'il pense de Marseille. Il a sûrement aussi vu les supporters venir avec des banderoles et des chants à forte teneur xénophobe accompagner les joueurs jusqu'au centre d'entraînement pour leur rappeler que c'est le match à ne pas perdre. Tout va bien. Paris et Pochettino devraient être en mesure d'aligner son 4-2- quatre fantastiques : le sextuple Ballon d'Or Léo Messi, son meilleur ami le diabolique Di Maria, le fantasque Neymar et le buteur Mbappé, déjà auteur de 112 buts en Ligue 1 alors qu'il n'a que 22 ans. Mais si ça se trouve, c'est une bonne nouvelle pour l'OM.

Deux matchs pas concluants pour l'instant ensemble

Ce n'est pas une réflexion de comptoir, assurant que Payet est plus fort que Messi par exemple en mettant sous un tapis l'objectivité et la raison. Ce n'est pas pour dire que Paris est nul, que l'argent ne fait pas une bonne équipe. Mais depuis le début de la saison, ces quatre joueurs ont évolué à deux reprises ensemble sur le terrain. Et ce sont peut-être les deux plus mauvais matchs du Paris Saint-Germain. La première fois c'était contre Lyon, le 19 septembre dernier. Avec Mbappé, Messi derrière un peu décroché, Neymar à gauche et Di Maria dans le couloir droit. Paris s'est imposé à la toute fin grâce à un but... d'Icardi, de la tête. Mais ce fut laborieux. En fait, Paris s'est surtout imposé ce soir-là grâce à Clément Turpin. Car c'est Lucas Paqueta qui avait ouvert le score de fort belle manière et Paris ne voyait pas le jour. Il a fallu un penalty très généreux sifflé sur Neymar, alors que la VAR montrait très clairement que c'est le Brésilien qui tirait le maillot de son adversaire en premier, pour revenir. Le quatuor a également démarré contre Rennes le 3 octobre puisqu'en Ligue des champions, Di Maria purge toujours des matchs de suspension suite à son mauvais coup contre Manchester City en mai dernier. Et Paris s'est incliné en Bretagne. 2-0 sans qu'il n'y ait trop rien à dire. C'est la seule défaite parisienne cette saison.

 

 

Gueye et Herrera moins bling-bling mais...

Quand Pochettino aligne ces quatre joueurs, forcément, il intègre dans son schéma deux récupérateurs devant la défense pour équilibrer le onze. Ce qui ne fait pas les affaires par exemple d'un Wijnaldum qui joue les utilitaires pour l'instant malgré son salaire XXL, même à Paris. Le joueur indispensable, c'est Idrissa Gueye, qui était associé à Ander Herrera contre Lyon et à Marco Verratti à Rennes. Là où Paris est peut-être le plus dangereux, c'est quand le Sénégalais, l'Espagnol et l'Italien sont alignés ensemble. Car Gueye et Herrera jouent aux relayeurs-harceleurs et Verratti peut retrouver la fonction de quarterback qu'il affectionne, soit en se tirant d'un gros pressing pour créer la supériorité numérique de son équipe sur le reste de l'action, soit en jouant directement à l'ouvreur en mettant sur orbite une des flèches à disposition devant. L'OM, qui voudra la possession comme l'assure Sampaoli, que vous pouvez retrouver en vidéo, devrait donc logiquement préférer une configuration avec les quatre. En étant cependant conscient que la moindre perte de balle peut mettre tout simplement fin à la partie. Alors à ce petit jeu, il vaut mieux être pressé par Neymar, dont ce n'est pas la tasse de thé, que par Gueye... sauf que ce dernier n'a pas la même finition face au but. C'est tout le dilemme.