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OM-City : un duel Guardiola-Villas-Boas qui promet
SaisonPublié le 27/10 à 01:00

OM-City : un duel Guardiola-Villas-Boas qui promet

Manchester City contre l'OM, c'est aussi Pep Guardiola contre André Villas-Boas.

Si ici, "quand ça joue dans le gymnase on dirait le Barça", pour reprendre les paroles de l'un des hymnes contemporains de la cité phocéenne, l'original ne le sait que trop peu. L'OM et Barcelone ne se sont jamais croisés en coupe d'Europe. Lionel Messi est bien venu jouer au Vélodrome (il y a plus de dix ans, pour un amical avec sa sélection et il aura eu le plaisir de voir un stade étranger acquis à sa cause, aussi peut-être parce que son sélectionneur s'appelait alors Maradona). Johann Cruyff est venu jouer au Vélodrome. Mais jamais le troisième emblème du club catalan, Pep Guardiola. Encore plus connu pour sa carrière de coach, l'ancien milieu défensif sera pour la première fois sur le banc du Vél. Et il affrontera un technicien qu'il connaît déjà bien, André Villas-Boas, mais qu'il n'a lui non plus jamais affronté. 

Chassé-croisé Pep-AVB

En 2011, c'étaient les deux techniciens à la mode. Guardiola dominait outrageusement avec le Barça (vainqueur de la Liga et de la Ligue des champions) mais Villas-Boas n'était pas en reste avec Porto (championnat-coupe-Europa League avec Porto). Les deux hommes se rencontrent alors en Catalogne et échangent sur leurs préférences, alors qu'ils ne bougent pas tous les deux de leur 4-3-3. Mais ils ne se rencontreront pas quelques mois plus tard pour la supercoupe d'Europe : AVB était déjà parti pour Chelsea... et il en sera limogé avant que les Blues ne croisent la route de Guardiola et Barcelone en demi-finales de la Ligue des champions l'année suivante. Neuf ans plus tard, ce sera donc la première. Pour l'OM avec City, pour Villas-Boas avec Guardiola. Et forcément, tout va se mélanger. 

Montrer quelque chose cette fois-ci

Car si le respect des supporters phocéens est immense pour le Catalan, si personne n'imagine l'OM rivaliser naturellement avec De Bruyne, Mahrez et Sterling, l'envie de voir l'équipe phocéenne les titiller est plus forte que tout. C'est une question de fierté. On rêve de la Ligue des champions, et une fois qu'on y est, on rêve de l'impossible. C'était pareil quand il fallait affronter Figo, Zidane et Beckham avec Celestini, Ecker et Johansen. André Villas-Boas redoute la manière de Guardiola de se réinventer. Guardiola, lui, se méfie d'un coach qui sait tirer généralement le meilleur de ses effectifs, comme il l'a expliqué en conférence de presse et comme vous pouvez le voir en vidéo. Même si ce nouvel épisode des soirées européennes de l'OM se jouera sans son acteur principal, le public, à AVB de marquer les esprits avec un coup dont il a le secret. Il a déjà déclaré s'attendre à une possession de 60 à 65% pour City. Pour mieux les contrer ? Pourquoi pas. Tant que les Olympiens sont, contrairement au premier match, dans la détermination, à la hauteur de la Ligue des champions.