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OM : Avec Milik, la fin de saison sera-t-elle moins longue ?
SaisonPublié le 22/01 à 01:00

OM : Avec Milik, la fin de saison sera-t-elle moins longue ?

Alors que l'OM a recruté l'ancien buteur de Naples, quelles sont les perspectives pour la fin de saison ?

Le 12 décembre, l'OM s'impose contre Monaco au Vélodrome. Le club phocéen est virtuellement en tête de la Ligue 1. Six semaines plus tard, au moment de retrouver l'équipe de la Principauté dans son antre, rien ne va plus. Sur les huit matchs joués depuis, l'OM n'en a gagné qu'un. Il y a eu deux nuls évitables (Reims, Dijon) et surtout, cinq défaites pour compléter le tableau. Sur les cinq dernières journées de Ligue 1, André Villas-Boas et ses hommes ont vu le PSG et Rennes leur prendre neuf points, Monaco et Lille huit, Lyon six. Désormais, même pour le top 5, il y a un petit fossé... Dès lors, comment accueillir la signature de Milik ? Comment ne pas se dire que l'arrivée du buteur polonais est trop tardive, alors que c'est cet été que l'OM avait besoin d'un neuf de cette envergure ?

Comment ça s'était passé, déjà, avec Balotelli ?

Forcément, dur de ne pas repenser à l'épisode Mario Balotelli d'il y a deux saisons. L'attaquant italien s'était fait désirer tout l'été avant de finalement signer à la fin du mois de janvier. La carte de la dernière chance dans l'opération podium pour Rudi Garcia. Tiens, si l'on se replonge dans les chiffres, au moment où Balo joue son premier match avec l'OM, le club phocéen était 7e, avec six points de retard sur Lyon, le 3e (contre huit aujourd'hui, sachant que, vu ce qu'il s'est passé contre Lens, la décence nous demande d'éviter d'évoquer le match en retard contre Nice). Mais une belle série, avec un passage au 4-4-2 et des buts de l'actuel attaquant de Monza à quasiment tous les matchs, permettent à l'OM de revenir 4e, à trois points de Lyon. Las, Balotelli va décrocher mentalement et l'équipe en fera de même au classement, pour finalement terminer cinquième et premier non-européen. D'autant que l'on semble retrouver dans le vestiaire phocéen les mêmes ingrédients que lors de cette saison pleine de souffrance : des joueurs-cadres qui veulent juste sauver les apparences mais qui n'ont aucune envie de rendre service à leur entraîneur. Un entraîneur, pour sa part, qui va garder un beau sourire tant qu'il y a de la lumière mais qui n'en pense pas moins et une direction qui va chercher à regarder plus loin, car c'est peut-être le seul moyen de rester en poste au moment du bilan. Génial.


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Villas-Boas doit faire une nouvelle équipe autour de Milik

Dans ses conditions et en rappelant que l'opposition cette saison en Ligue 1 est peut-être plus vive avec un Monaco taillé également pour le podium, comment se dire que Milik va pouvoir changer la perspective d'une fin de saison longue, très longue, avec une Commanderie qui va se transformer en patinoire tant le savonnage de planche va y redevenir le sport national, comme cela a pu être le cas à l'époque de Troussier, la fin de l'ère Deschamps, ou encore avant l'arrivée de Marcelo Bielsa ? Peut-être justement parce qu'en football, ce qui compte, c'est le jeu. Si ça se trouve, il sera intéressant de regarder à nouveau le classement au mois de mars mais là, il vaut mieux l'oublier. La priorité, c'est de refaire une équipe. A Villas-Boas de jouer, de trouver la bonne formule autour du buteur polonais. Avec une série de victoires, les guerres se transforment souvent en love-parade. Et dans un environnement plus serein, il est possible de bâtir aussi pour la saison prochaine...