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Nice 1-2 OM : quand on veut, c'est plus facile
SaisonPublié le 28/08 à 23:25

Nice 1-2 OM : quand on veut, c'est plus facile

L'OM se déplaçait à l'Allianz Riviera ce mercredi soir pour la 4e journée de Ligue 1.

A Nice (Alianz Riviera)
L1 | J3 | Mercredi 28.08.2019 | 21h00 sur Canal+
NICE
1 - 2
(MT : 0-1)
MARSEILLE
Arbitre : Clément Turpin | Temps : estival | Terrain : laborieux | Spectateurs : XXX
Cyprien (66e) (sp)
Benedetto (31e)
  Payet (73e) (sp)
  
Lees-Melou Benedetto
NOTE DU MATCH : 06/10NOTE DE L'ARBITRE : 07/10


Ce samedi, l'OM a obtenu sa première victoire de la saison face à Nice (1-2). Pas vraiment un hasard, puisque les Olympiens ont enfin mis les ingrédients pour y arriver. Un seul changement de la part d'André Villas-Boas par rapport à l'équipe qui avait débuté à Nantes (0-0), mais peut-être pas anodin puisque le Portugais a décidé de se passer Luiz Gustavo, annoncé depuis une semaine à Fenerbahçe, puis du côté de Monaco à quelques heures du coup d'envoi. C'est donc Kevin Strootman qui débute au poste de sentinelle dans un 4-3-3 placé assez haut d'entrée de jeu. Un Strootman qui s'illustre d'ailleurs très rapidement avec une belle frappe de 25 mètres, captée sans problème par Benitez. Mais, cette volonté de jouer haut n'est pas sans risque, car sur une récupération express des Niçois, Cyprien flirte avec la lucarne de Mandanda (10e).

Une coupure, et Pipa sort de sa boîte

Malheureusement, cette impression plutôt agréable d'un OM qui a envie de prendre le jeu à son compte s'estompe assez rapidement. Comme si les jeunes Niçois se souvenaient qu'ils ont face à eux une équipe qui ne joue plus depuis un an. Résultat : les Aiglons évoluent vingt mètres plus haut et, de fait, l'OM recule d'autant. Dommage, car on se dit que cette équipe azuréenne n'a rien d'un foudre de guerre (pour le moment) et que l'OM pourrait faire beaucoup mieux. C'est à ce moment-là que Clément Turpin décide d'arrêter le match pour des banderoles (et des chants) à caractère homophobe (28e). Après 10 minutes de confusion, la rencontre reprend avec des Olympiens qui ont enfin compris qu'il y avait un coup à jouer. Strootman perce dans l'axe, donne à Benedetto qui sert Sarr sur la droite, ce dernier rend la balle en retrait à l'Argentin qui reprend sans contrôle des 20 mètres et bat Benitez avec un peu de réussite, car Dante dévie la trajectoire (0-1, 31e). Transcendé par ce premier but olympien, Pipa peut d'ailleurs doubler la mise quatre minutes plus tard sur une nouvelle reprise de volée, avec un nouveau centre de Sarr. Grâce à une défense bien articulée autour d'un bon Alvaro Gonzalez, cet OM nous fait plaisir et atteint la mi-temps sans douter, même si Sanson sauve la patrie à la 44e minute en contrant une frappe de Ganago. Un Sanson qui pouvait même doubler la mise de la tête, sur un caviar de Payet, juste avant le retour au vestiaire (45e + 4).

Cette fois-ci, Payet se charge de transformer

Logiquement, AVB reconduit le même onze et le même schéma après la pause, avec une ligne de défense bien resserrée et un Benedetto qui pousse Dante à jouer très bas. Au milieu, Strootman et Sanson continuent de jaillir à tour de rôle sur les relances niçoises. Bref, l'OM est cohérent, et c'est déjà beaucoup. Malheureusement, cette sérénité ne dure pas, et à l'heure de jeu, les Niçois montent de plusieurs crans avec deux occasions coup sur coup, suivies d'un penalty pour une faute d'Amavi sur Ganago (63e). Un simple contact à l'entrée de la surface, mais l'attaquant niçois s'écroule tellement bien que le VAR n'intervient même pas. Cyprien se charge d'égaliser sans trembler (1-1). Le temps pour AVB de changer Lopez par Germain pour aider Benedetto, et on s'aperçoit que ce match est décidément une histoire de penalties. 71e minute, une interception maline de Germain à l'entrée de la surface niçoise, une faute assez idiote de Pelmard, et M. Turpin n'hésite pas. Cette fois-ci, Payet se charge de transformer et l'OM mène 2-1 sur la pelouse de l'Allianz Riviera (72e). Pour les dernières minutes, AVB solidifie le coeur de son OM avec l'entrée en jeu de Luiz Gustavo (82e), preuve que sa mise au banc était sportive et pas définitive. De son côté, Vieira passe à trois défenseurs et densifie son attaque. Mais, la charnière Kamara-Gonzalez est impeccable, Strootman colmate et Sakai et Amavi font le taf.

Une première victoire méritée, des Olympiens à leur vrai niveau, pour une vraie bonne soirée. Comme quoi, c'est pas si compliqué...

LE ONZE DE L'OM
Mandanda (g)
Sakai - Kamara - Alvaro - Amavi
Strootman
M.Lopez - Sanson
B.Sarr - Benedetto - Payet
 

 

LE ONZE DE NICE
Benitez
Burner - Hérelle - Dante - Pelmard
Tameze - Cyprien - Lees-Melou
Ganago - Sacko - Lusamba