Mercato OM : Longoria définit le profil de son futur coach

Qu'est-ce vous pouvez nous dire sur le futur coach ? Avez-vous un profil ciblé et des contacts établis ?

Pablo Longoria : "Il y a eu des contacts, c’est normal sinon, c'est une irresponsabilité de notre côté. C’est important de bien établir les profils du coach pour pouvoir bien ouvrir un cycle et avec le plus de réussite possible dans ce club. C’est très important spécialement d'avoir des différentes choses en considération, les profils des coachs. Comment sont les relations aux niveaux hiérarchiques dans le club. Il y a des choses ici qui ne sont pas négociables. Les 3 différents niveaux d'autorité, c’est une chose importante, la ligne rouge. Et de bien donner de la continuité à des valeurs mises en construction importante pour cette institution comme la culture du travail, l’exigence, la rigueur et la discipline. Ce sont des choses qui ne sont pas négociables avec un style de jeu qui correspond au souhait du club et de ce qu'attend tout le monde, de nos joueurs et ce qu’on voit sur le terrain. 

Et je comprends qu’il y a différents styles qui ne collent pas avec Marseille avec beaucoup d'idées dans le football, mais ici, ce n’est pas négociable. Il faut un style clair, on doit faire du vélodrome une force et pas une faiblesse. Et pour faire du Vélodrome une force et pas une faiblesse, on doit jouer dans une façon qui plaît à notre public. C’est un public passionné !Et comme tout le public est passionné, tu as besoin d’avoir un jeu offensif avec une transition offensive qui met de la vitesse. On peut dire comme concept général plutôt Rock and Roll, un peu de piment dans la façon de jouer en niveau offensif et de se déplacer dans le terrain adverse comme on a vu dans le passé ou même dans cette saison, dans quelques matchs. Et c’est quelque chose qui ne colle pas si on veut faire du vélodrome une vraie force".

Si on comprend bien vos propos, on a eu des philosophies de jeu très différentes entre Sampaoli et Tudor, on a l'impression que vous vous retrouvez plus dans celle de Tudor, est ce que vous comptez vous inscrire et poursuivre dans cette identité de jeu-là avec le prochain entraîneur ?

P.L : "Cette identité de jeu c'est une grande question. Il existe beaucoup de façons de jouer. Je ne crois pas qu'on va continuer à jouer dans un marquage individuel sur tout le terrain. Spécialement ce type de jeu de marquage individuel c'est une question très spécifique. Il faut avoir un niveau mental, un niveau de concentration, un niveau technique et un niveau physique très important. Ce n'est pas une excuse, mais c'est vrai que la plus grande part des entraîneurs maintenant qui jouent ce style de jeu ont des différentes tendances pendant la saison en fonction des regains de concentration et des regains physiques de ces équipes. Même les erreurs que tu commets au niveau individuel ça se voit beaucoup. À partir du moment où tu joues en marquage individuel et un joueur fait une erreur, ça commence à se transmettre et ça crée des erreurs collectives. On parle plutôt de ce style dans sa façon générale.

On a cru au début de saison que jouer un type de football physique ça pouvait nous aider à réduire la distance avec le haut du classement. Je crois que pendant un moment de la saison on était au niveau européen. Je crois qu'on avait la possibilité de se qualifier en huitièmes de finale jusqu'au dernier moment. La saison dernière on était content de gagner face au PAOK Salonique, avec tout le respect au PAOK Salonique. Cette saison, le Sporting Lisbonne a fait une bonne campagne européenne, l'Eintracht Francfort venait de gagner l'Europa League et Tottenham avec toutes ses possibilités économiques. Au début de la saison ils étaient en haut et avec tous ces changements d'entraîneurs ils ont fait un sprint final comme le nôtre. On était compétitif. Je crois que le football penche vers un football plutôt physique. Il y a de l'espace dans le football parce que la différence entre les talents des joueurs n'est pas très grande mais pour chercher des joueurs de plus en plus compétitifs, il faut des effectifs chaque année plus physiques, c'est la tendance du football moderne".