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Lyon, le nouveau meilleur rival de l'OM
SaisonPublié le 02/05 à 07:00

Lyon, le nouveau meilleur rival de l'OM

Sur les dix dernières années, Lyon est devenu le meilleur adversaire de l'OM, celui dont les matchs au Vélodrome accouchent de beaux moments. La preuve par 5.

L'OM-Lyon de dimanche est le choc de la dernière chance dans la quête d'Europa League. S'il n'est pas déjà trop tard. Le grand match de Canal opposera donc le cinquième contre le sixième, mais il y a pourtant de quoi frétiller. De se dire que l'horloge sera scrutée la journée précédant le match comme lors des grands soirs. Pourquoi ? Parce que sur les dix dernières années, Lyon est le plus bel adversaire de l'OM, celui qui a offert le plus de matchs mémorables au Vélodrome, la preuve par cinq.

Taïwo envoie l'OM vers le titre

Ligue 1, 21 mars 2010, 2-1. Trois jours avant, l'OM était sorti de l'Europa League au Vélodrome par Benfica. Une bonne chose pour se concentrer sur le championnat ? Restait encore à gagner dans la foulée contre Lyon. Ça sera chose faite, grâce à deux très beaux buts de joueurs qui n'ont pas toujours été titulaires : Charles Kaboré et Taye Taïwo. Le milieu relayeur perce plein axe et frappe des trente mètres pour ouvrir le score à 20 minutes de la fin. Mais il faut faire avec l'égalisation de Gomis. Qu'à cela ne tienne, sur un mauvais renvoi de corner, Taïwo s'excentre à la 82e pour mettre une frappe croisée aussi forte qu'inattendue. La voie vers le titre était ainsi tracée et l'élimination contre les Lisboètes qualifiée de "mal pour un bien".

La plus belle des défaites

Ligue 1, 17 mai 2009, 1-3. En tête de la Ligue 1 à trois journées de la fin, l'OM rêve fort du titre. Mais Lyon, sur le point de céder après sept ans de règne sans partage, se révolte une dernière fois avec un doublé de Benzema et un coup-franc de Juninho, qui partiront tous deux en fin de saison. "On a choisi nos successeurs" dira même après coup Claude Puel, pas mécontent de jouer un vilain tour aux Olympiens après le OM-Monaco de 2000. Le titre ira à Bordeaux, tout le stade l'a compris au coup de sifflet final. Les supporters sont tristes, mais ils remercient pourtant une équipe qui a tout donné, et son entraîneur, Eric Gerets, sur le départ. Un moment d'émotion comme il est rarement permis d'en vivre dans un stade de football.

Muscles, missiles et Hatem

Ligue 1, 6 avril 2008, 3-1. Déjà champion avec Alain Perrin, Lyon survole la Ligue 1. Il n'empêche, pour espérer retrouver le podium, l'OM a besoin d'une victoire de prestige pour cette 32e journée. Le succès va se dessiner dès la première période, avec un Samir Nasri étincelant, un boulet de canon de Djibril Cissé et la pugnacité de Mamadou Niang. Mais Boumsong réduira la marque sur un coup-franc de Juninho et Lyon poussera toute la seconde période, avec un Hatem Ben Arfa de folie. Julien Rodriguez, Lorik Cana and co useront de toute leur panoplie pour le stopper. Avant que Pape Diouf n'assure à la fin du match qu'il fera tout pour récupérer le prodige.

Le coup du "Pagissien"

Coupe de France, 31 janvier 2007, 2-1. C'était l'époque du Lyon de Gérard Houiller. Pas encore éliminé par la Roma en Ligue des Champions et peut-être le plus grand OL de l'histoire. Ils ouvrent d'ailleurs logiquement le score sur un coup franc de Juninho, avec une tête de Cris à bout portant. Mais l'OM continue d'y croire après la pause. Et à la 89e, Mickaël Pagis se dit qu'une volée à ras de terre va complètement déstabiliser Coupet. Risqué, mais gagnant. Le Vélodrome, en feu, n'est pas au bout de ses peines : Mamadou Niang qualifie l'OM pour les quarts de finale dans la minute qui suit.

Le premier "Olympico"

Ligue 1, 22 octobre 2006, 1-4. Pour le 1000e match diffusé sur son antenne, Canal+ fait les choses en grand et propose l'"Olympico" par l'intermédiaire de son journaliste Grégoire Margotton. Un choc entre le champion incontesté de Ligue 1 et son plus sérieux challenger. Une affiche avec une intensité digne de la Ligue des Champions, où l'OM explosera en vol avec encore et toujours des coups francs de Juninho, mais aussi la naissance d'un attaquant nommé Karim Benzema, qui marque avec adresse et sang-froid. Les Marseillais vivront mal cet échec, avec notamment un coup de pied de Taïwo dans le dos de Malouda. C'est que désormais, les OM-OL, ce sont les matchs où il faut briller coûte que coûte.

> Retrouvez la dernière victoire de l'OM face à l'OL au Vélodrome en images dans la vidéo ci-dessous :