La revanche d'André Villas-Boas avec la Ligue des Champions
La campagne de Ligue des champions de l'OM sera l'occasion pour André Villas-Boas de prendre sa revanche.
L'OM retrouve la Ligue des champions. Une compétition où tous les détails se paient cash, comme le veut la formule, et où il faut donc savoir hausser son niveau de jeu. Mettre plus d'agressivité dans les duels par exemple. En attendant de savoir ce que ça donnera sur le terrain, André Villas-Boas a montré l'exemple à ses joueurs en conférence de presse. Piqué par une question qui pointait sa finalement très petite expérience de la Ligue des champions, AVB a répondu franco, comme vous pouvez le voir en vidéo : "Je n'ai pas de doutes sur ma valeur, sinon, je ne serais pas ici. Cette compétition, je l’ai plus joué avec le Zenit que mes autres clubs, c'est là que j'ai vécu mes grosses expériences. Je voulais retrouver cette compétition, c’est pour cela que j’ai quitté la Chine. Je veux profiter de cette phase de poules où nous sommes trois entraîneurs portugais et où il y a pour moi un entraîneur référence qui est Pep Guardiola".
La revanche pour Villas-Boas en LDC, c'est maintenant
On y regardant de plus près, effectivement, les aventures de Villas-Boas en Ligue des champions sont plutôt frustrantes jusqu'à présent. Avec Porto, il a disputé, et gagné, l'Europa League. Au moment de jouer la Ligue des champions, il s'envole pour Chelsea. Où il est débarqué après une défaite 3-1 à Naples en huitièmes de finale. Pourtant, en conférence d'après-match, il avait insisté sur un sauvetage sur sa ligne d'Ashley Cole sur un tir de Cavani. Sans le coach portugais, Drogba et ses copains gagneront le retour 4-1, puis les quarts, puis les demies, jusqu'à la finale à Munich contre le Bayern. Une victoire de Chelsea, 6e en championnat, qui privera le quatrième de Premier League du dernier strapontin pour l'édition suivante. Soit... Tottenham, le futur club de Villas-Boas. Et quelques années plus tard, quand le coach fait une super phase de poule avec le Zénit, il se rate en huitième de finale face au Benfica, ce club que Villas-Boas déteste tant. Alors oui, dans une poule où il peut se mesurer à Guardiola tout en visant la qualification, AVB va avoir un coup à jouer et une revanche à prendre avec enfin une performance dans cette compétition. Et sortir des poules avec une équipe qui ne les a plus disputé depuis 2013 en est une, quoiqu'il arrive.
Le vestiaire de l'OM va vite être fixé
Ce qui tombe plutôt bien, c'est que ses joueurs sont sur la même longueur d'onde. Dans le vestiaire, depuis le tirage, cela se projette pas mal sur cette phase de poule. Tous ou presque sont d'accord sur un point : si l'OM veut être à la hauteur de ses ambitions et finir deuxième, il faut faire le plein contre l'adversaire le plus faible du groupe. Ce n'est en aucun cas un manque de respect envers le champion de Grèce, qui a montré de belles choses dans cette compétition la saison passée contre Tottenham ou le Bayern, ce dont l'OM ne peut se targuer. Mais si l'OM veut exister dans cette compétition, il faut être capable de prendre les trois points à l'extérieur. Sinon, ça ne sert à rien de rêver, déjà. C'est comme ça, la Ligue des champions...