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Faut-il souhaiter le PSG en quart ?
SaisonPublié le 30/01 à 12:00

Faut-il souhaiter le PSG en quart ?

Quel serait le tirage idéal pour les quarts de finale de la Coupe de France ?

La question peut paraître saugrenue, surtout quand on se penche sur les résultats de l'OM face au PSG depuis bientôt dix ans (dernière victoire en novembre 2011). Mais on a beau retourner le problème dans tous les sens, si les Olympiens veulent aller au Stade de France le 25 avril prochain pour la finale de la Coupe de France après la qualification de l'OM face à Strasbourg, il y a très fort à parier qu'ils devront se coltiner le PSG à un moment ou à un autre. Du coup, il n'est pas inintéressant de se pencher sur le meilleur moment pour les prendre, et là, on se dit qu'un Classique dès les quarts de finale ne serait pas forcément le plus mauvais, comme le concédait Villas-Boas à l'issue du match (vidéo).

Entre Lyon et la C1 pour eux

Pourquoi ? La réponse réside dans le calendrier des joueurs de Thomas Tuchel, les quarts de finale étant programmés les mardi 11 et mercredi 12 février. Regardons, par exemple, à quoi va ressembler la 24e journée de Ligue 1 qui précède. On voit que l'OM recevra Toulouse le samedi 8 à 17h30. De son côté, le PSG affrontera Lyon le dimanche 9 à 21 h. Résultat : un avantage de récupération de plus de 24 heures pour les Olympiens, et surtout un match a priori beaucoup plus simple à gérer. Mais, ce qui se passe après est encore plus intéressant. En effet, six jours après ce quart de finale (le 18), les Parisiens jouent ni plus ni moins que leur saison à Dortmund en Champions League. Bien sûr, le coach allemand dispose d'un effectif à rallonge, mais pour une telle affiche face à l'OM, il ne pourra pas non plus aligner son équipe réserve. Alors, autant dire que s'il y a un moment où le PSG aura la tête ailleurs, ce sera bien celui-là, et si c'est au Vélodrome, c'est encore mieux.

Sinon un petit poucet...

Évidemment, on peut avoir une autre lecture de cette compétition et ne pas ramener tout au PSG. On peut, par exemple, souhaiter le meilleur tirage possible pour continuer d'avancer. Dans ce cas, on croisera les doigts pour tirer l'un des petits poucets de la compétition. Ils sont deux, issus du National 2, avec Belfort et Épinal, auteurs de véritables exploits face à Montpellier et Lille. Si ce n'est pas le cas, on se rabattra sur Dijon, Rennes, Saint-Etienne ou le vainqueur de Nice-Lyon ce jeudi. De très belles affiches face à des adversaires de valeur, mais que l'OM a dominés depuis le début de la saison. Encore une fois, on n'ira pas jusqu'à souhaiter tomber absolument sur le PSG pour ces quarts, mais tout bien réfléchi, ce ne serait pas une catastrophe, non ?