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Et si l'OM apprenait à profiter de la Ligue 1 ?
SaisonPublié le 21/10 à 01:00

Et si l'OM apprenait à profiter de la Ligue 1 ?

L'OM profite enfin des journées de Ligue 1 où la concurrence tourne au ralenti.

C'est une tendance qui demande confirmation, bien évidemment. Il ne faudrait pas s'enflammer alors que l'OM n'a enregistré contre Strasbourg que sa deuxième victoire de la saison à domicile. Mais l'équipe phocéenne avait pris l'habitude ces dernières saisons d'être l'équipe qui ne profite pas des faux pas de ses adversaires. Mais là, alors qu'elle était encore programmée en dernier, en prime time, le dimanche à 21 heures, la formation d'André Villas-Boas a su prendre trois points alors qu'Angers, Bordeaux, Lille et Montpellier, tous devant au classement avant cette journée, avaient perdu. Cela avait déjà été le cas lors de la quatrième journée, avec la réception de Saint-Etienne, où il était alors question de saisir l'opportunité de revenir sur Lyon... 

Des risques dans le coaching

Effectivement, cela ne suffit pas à bomber le torse avant de se présenter dans une semaine au Parc des Princes. Car pour cette victoire contre Strasbourg (2-0), comme contre Saint-Etienne, l'OM a été poussif par moments. En seconde période, c'est tout juste si les Phocéens n'ont pas joué le contre face à des Alsaciens pourtant pas monstrueux en possession du ballon. Cela avait déjà été le cas contre les Verts avec une fin de match où l'on transpire à l'idée de se faire égaliser dans les dernières minutes. De là à se dire qu'il n'y a finalement pas de grande différence avec les victoires tout à la solidarité de l'ère Elie Baup ? Il ne faut pas tout mélanger. Même si cela n'a pas été le grand spectacle, Villas-Boas n'a pas cherché à bétonner à tout prix, ses changements sont là pour en attester. Il a relancé Saîf Khaoui, suffisamment tôt pour booster le moral du Tunisien qui se dit que son travail à l'entraînement commence à payer, et donner encore des minutes au jeune Marley Aké, ce que pas grand-monde aurait fait en pareille circonstance. Enfin, à quelques minutes du terme de la rencontre, il a fait rentrer un défenseur pour passer à cinq derrière, c'est vrai. Mais à bien y regarder, il s'agissait de Jordan Amavi, et l'idée derrière tout ça était peut-être plus de le réhabiliter auprès du public. Ce qui expliquerait cette scène de communication, où le Portugais est resté bien cinq minutes montre en main sur le bord du terrain avec son joueur pour lui passer des consignes, en espérant sûrement que cela passe sur les écrans du stade et calme la foule avant son entrée. 

Dimanche prochain, la problématique et les attentes seront différentes. Mais derrière, il y aura Lille, Lyon et de nombreux rendez-vous encore au Vélodrome. Si l'OM garde la solidité de Saint-Etienne et Strasbourg pour progressivement incorporer dans ses matchs la créativité de Montpellier ou de Monaco, le compte devrait y être.