"Avec Gerets, notre jeu était brillant"

Olympien de 2007 à 2010, Laurent Bonnart n'a connu que le podium avec l'OM, pour une progression constante (3e la première saison avec Gerets, dauphin de Bordeaux toujours avec le Belge puis champion avec Didier Deschamps). 

Membre de l'équipe-type des bons coups de Pape Diouf que vous pouvez retrouver dans Le Phocéen Mag, celui qui avait été recruté à la base pour être doublure de Taïwo à gauche a été marqué par Eric Gerets comme il l'a confié à La Provence : "Notre jeu était brillant, chacun progressait, on s'éclatait, il y avait un cadre, une discipline. Il avait tout : humble, drôle, le club était uni, entre l'équipe, le public, la presse, le coach, le président Pape Diouf, José Anigo, c'est rare. J'ai eu la sensation que ça se cassait la gueule après son départ. J'ai apprécié Gerets sur le plan humain. Et il faisait la paire avec Dominique Cuperly. Un excellent binôme". 

Il y a quelques jours, le Belge nous confiait son immense tristesse suite à la disparition de Pape Diouf, confirmant leur grande complicité dans un entretien que vous pouvez retrouver en vidéo : "Pape était mon président, mais surtout mon ami. Il ne m'a jamais dicté ce que je devais faire. Il m'a donné aussi la possibilité de devenir ami avec Dominique Cuperly, qui était l'adjoint de mon prédécesseur lorsque je suis arrivé à Marseille. Pape m'a demandé si pouvais travailler avec lui, et si ça ne marchait pas, je pouvais faire venir quelqu'un de mon choix. Après deux jours avec Cup' j'ai dit à Pape qu'il n'y avait pas besoin d'aller chercher ailleurs, car le courant passait très bien. Dominique est rapidement devenu mon meilleur ami".