Mercato OM : quel visage pour ce mercato à quelques heures de la fermeture ?
La dernière émission de Virage Marseille avec Eric Di Meco, Florent Germain et Romain Canuti.
La fin du mercato hivernal de l'OM approche à grands pas. D'ici ce mardi minuit, toute l'attention est portée sur le dossier de l'avant-centre, depuis le départ de Cheikh Bamba Dieng pour Lorient et l'échec du dossier Terem Moffi, que ses conseillers préfèrent envoyer à Nice en vue d'autres transferts avec les Aiglons. Sur le plateau de Virage Marseille, que vous pouvez retrouver en vidéo, Florent Germain, faisait le point sur le dossier Vitinha, le jeune buteur de Braga : "C'était leur priorité dimanche. Il a un profil qui correspond, les dirigeants préfèrent miser sur l'avenir".
Mais des clubs de Premier League seraient à l'affût et payer une clause de 30 millions d'euros, ce n'est pas loin d'être une amende pour stationnement gênant dans leur budget. Dès lors, il y a de quoi être méfiant sur la suite des négociations. Et si l'OM ne parvenait pas à recruter un neuf pour suppléer Alexis Sanchez, est-ce que ça serait pour autant un mercato réussi ? "Alexis Sanchez, depuis le mois d'août on se demande s'il va tenir, finalement c'est le plus costaud, le plus endurant. Mais ce sera un gros hic s'il n'y a pas d'attaquant. On a critiqué Bamba Dieng mais c'était quand même une solution. Là, quand on regarde le banc, il n'y en a plus" se presse le journaliste d'RMC Sport.
Du côté d'Eric Di Meco, qui est ravi aussi de voir le club garder la main sur l'avenir de Pape Gueye, il ne manque plus grand-chose pour que le mercato soit parfait. "Si un avant-centre arrive, qui fait la maille et que l'OM finit sur le podium, ce sera une année à montrer dans les écoles de dirigeants de football. Trouver comme ça un entraîneur à la va-vite parce que tu te fais planter au mois de juillet, faire le recrutement derrière avec les bons, les moins bons, réagir à l'intersaison après la Coupe du Monde, vider un peu le vestiaire parce qu'il n'y a plus de coupe d'Europe à jouer et faire venir du qualitatif comme Malinovskyi, c'est quelque chose" s'enthousiasme-t-il.