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Mercato OM : le compte n'y est pas !
MercatoPublié le 06/10 à 02:00

Mercato OM : le compte n'y est pas !

Retour sur la dernière journée de mercato de l'OM.

Le directeur général en charge du football doit se dire que tout va décidément vite dans ce sport, encore plus à Marseille qu'ailleurs. La semaine dernière, Pablo Longoria avait annoncé que ça allait bouger pour la fin du mercato de l'OM. En effet, deux joueurs ont quitté l'OM. Deux joueurs qui étaient dans la liste des candidats au départ au début de l'été. Maxime Lopez quitte son club formateur après quatre saisons avec les pros. Il rejoint une formation qui a le vent en poupe, Sassuolo, où Longoria a travaillé, et son association avec Boga, Defrel, Caputo, Berardi ou encore Djuricic promet. Bouna Sarr a également quitté l'OM. Pour rejoindre, la surprise est là, le Bayern Munich, les champions d'Europe en titre, rien que ça (qui ont battu le Paris Saint-Germain en finale de la Ligue des champions 1-0 pour rappel). Dans la transaction, l'OM récupère le prêt de Michaël Cuisance. Le milieu de terrain fort prometteur devait signer à Leeds il y a quelques jours. Le transfert ne s'est pas fait et l'OM peut le récupérer, dans la droite lignée des transferts de cet été qui n'ont pas coûté grand-chose (Gueye, Balerdi, Nagatomo, seul Luis Henrique ayant coûté 8 millions d'euros). Pas mal du tout surtout qu'il n'est pas exclu que l'OM ait négocié dans le deal que le Bayern paie une partie du salaire du milieu contre une indemnité à la baisse pour Bouna Sarr, question d'optimisation fiscale. Avec tout ça, Pablo Longoria ne pouvait pas s'attendre à une statue, déjà, mais il avait déjà de nombreuses photos de profil à son effigie, comme Pape Diouf en son temps sur MSN. Mais dans les derniers instants du mercato, l'OM a échoué dans sa quête du remplaçant de Sarr sur le côté droit. Et là tout d'un coup, l'euphorie est retombée. 

Et maintenant, que peut faire l'OM ? 

"Comment a-t-on pu laisser partir Sarr sans anticiper ?" Evidemment, la réalité est un peu plus complexe. L'ancien Messin n'était pas la priorité du Bayern pour doubler le poste de Pavard, et, quand le transfert s'est dessiné, l'OM s'est tourné vers d'autres pistes. Selon nos informations, les agents de Kenny Lala avaient été informés de l'envie des dirigeants marseillais de proposer au Strasbourgeois, dès la fin de saison dernière, la succession d'un de ses meilleurs amis dans le foot. Mais Longoria avait d'autres idées en tête. Comme celle menant à Joakim Maehle. Un Danois de 23 ans, tout fraîchement international, qui en est à 3 passes décisives en 8 matchs en ce début de saison. Le profil parfait. Sauf que son club, Genk, s'est senti en position de force et a finalement demandé plus. Les négociations ont trainé, jusqu'au gong, en vain. Du côté de l'OM, il y avait un argument à avancer pour ne pas se retrouver à genoux face aux Belges : le club a toujours la possibilité de recruter un joker, soit un joueur évoluant en Ligue 1 et faisant l'objet d'un transfert. Cela peut toujours concerner Lala (Strasbourg), Centonze (Lens), Foket (Reims), Alakouch (Nîmes), Djibril Sidibé (Monaco) et pourquoi pas même envisager un retour en grande pompe de Laurent Abergel (Lorient), formé au club, même s'il évolue désormais au milieu de terrain. Il va falloir tenter quelque chose. Pendant des années, il a fallu faire avec un Jordan Amavi qui n'avait pas de doublure. Ce serait quand même terrible que, l'été où on lui en trouve une, c'est son pendant, Hiroki Sakai, qui se retrouve sans concurrence à son poste pour le tirer vers le haut. L'an passé à la même période, l'OM avait vendu Gustavo et pas encore signé Rongier. L'heure n'était pas à l'optimisme et, même en cas de signature le lendemain, ils n'étaient pas nombreux à imaginer que le Nantais allait effacer le Brésilien des mémoires. A voir ce qui se passera cette saison. Ce n'est peut-être pas fini. Mais si c'est le cas, l'effectif n'est pas équilibré. Ils sont six pour trois postes au milieu alors qu'il n'y a pas de réelle alternative à Benedetto devant. Il ne faudrait pas se traîner ce constat comme un boulet toute la saison.