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Villas-Boas : "Si tu as l’argent, tu as Guardiola à ma place à l’OM"
InterviewPublié le 28/10 à 00:25

Villas-Boas : "Si tu as l’argent, tu as Guardiola à ma place à l’OM"

Comme souvent après un mauvais résultat, André Villas-Boas était un peu tendu avec les journalistes lors de la conférence de presse après la défaite de l'OM face à Manchester City (0-3).

N'y avait-il pas mieux à faire ? Avez-vous des regrets après ce match ou de toute façon c'était prévisible de perdre contre Manchester City ?

André Villas-Boas : "La dernière fois où j'ai tenté quelque chose de différent contre une équipe de ce niveau-là, on a pris 4-0 (à Paris la saison dernière, ndlr) et vous m'avez massacré. Je pense que tous les choix que je fais maintenant sont tous mauvais. Vous parlez des systèmes, des blocs hauts, des blocs bas. Tout ça parce que j'ai ce rapport franc avec vous. Mais quand même il ne faut pas abuser. City, c'est City ! Ils ont dépensé un milliard en 5 ans. C'est une équipe qui joue très bien, qui a un coach qui est un phénomène, qui joue toujours avec la possession du ballon avec le Bayern, Barcelone, City. Malheureusement, Marseille n'a pas l'argent pour faire venir Guardiola ici. Si tu as Guardiola ici un jour, tu peux avoir Marseille qui aura précisément ça. Mais bon, malheureusement vous avez AVB avec ses tactiques. Il essaie de faire du mieux possible pour l'équipe".

Après deux défaites, vous n'avez déjà plus rien à perdre dans cette compétition ? Allez-vous vous lâcher un peu plus ?

A.V.B. : "Votre première partie de question n'a rien à voir avec votre conclusion parce que vous passez un message que vous voulez passer et que ce n'est pas vrai. Qu'est-ce qui se passe, on est à zéro point, City a six, les autres ont trois. La double confrontation contre Porto devient fondamentale si on veut avoir une chance. Le mieux pour nous, sans vouloir du mal à l'Olympiakos, c'est de voir City gagner deux fois. Et nous on a ces deux matchs contre Porto pour savoir si on peut ou non rêver des huitièmes de finale. Evidemment, si Porto gagne à la maison contre nous, ça devient plus difficile, très difficile même. Mais les choses deviennent plus claires. C'est en Grèce qu'on a perdu des points, pas sur ce match. Contre un favori comme ce soir, c'est toujours dur. La double journée contre Porto gagne en importance".