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Ravanelli : "Je pourrais faire venir de grands joueurs"
InterviewPublié le 30/09 à 07:00

Ravanelli : "Je pourrais faire venir de grands joueurs"

Il nous avait donné une interview il y a quelques semaines, où il proclamait qu'il voulait être l'entraîneur de l'OM, dans le futur. Une annonce qui a fait sourire, tant son expérience d'entraîneur en France, qui se résume à un passage raté de quelques mois sur le banc de l'AC Ajaccio, ne semble pas compatible avec les rêves de grandeurs de la formation olympienne, qui s'apprête à démarrer l'ère Frank McCourt. Alors comme il était de passage à Marseille, on lui a demandé de préciser sa pensée et d'évoquer le contexte. Il s'exécute dans un grand sourire, et avec la franchise qui le caractérise, certaines choses se comprennent assez facilement... Interview. 

Fabrizio, lorsqu'un ancien olympien est de passage à Marseille, il visite le stade ou le centre d'entraînement. Pas toi. Il y a un problème avec le club ? 

Fabrizio Ravanelli : "Le club a toujours été très gentil avec moi et a souvent voulu m'inviter. Avec le travail de consultant que je fais à la télévision italienne je n'ai jamais eu l'opportunité de venir. J'espère qu'un jour je pourrais revenir pour voir le stade et le centre d'entraînement parce que l'OM est un grand club. Je sais qu'il y a eu des problèmes ces derniers temps, je ne voulais pas me mettre au milieu parce que je n'en ai pas connaissance. Je sais qu'il y a des gens qui ont travaillé au club, comme l'avocat Hervé Ghevontian, qui se sont proposés. Il connaît le club, la ville, ça aurait été une personne qui aurait fait du bien à l'OM...". 

Tu dis que tu veux être un jour l'entraîneur de l'OM. Mais pourquoi faut-il te faire confiance à toi et pas à un autre ? 

F.R : "Je suis une personne qui a beaucoup d'entrées au niveau des grands clubs, ce qui sert pour les grands joueurs et les jeunes que l'on peut se faire prêter. J'aimerais bien, c'est normal, devenir un jour le coach de l'OM, c'est toujours mon rêve". 

Ton fils est né à Marseille. Il a le double-passeport et il est supporter du club. Il a un joueur fétiche ?

F.R : "Il aimait beaucoup Gignac parce qu'il avait toujours la méchanterie (sic) du football sur le terrain, à toujours vouloir faire la différence. Il était costaud, il essayait toujours de se battre à fond. Quand il est parti mon fils n'était pas content, parce qu'il n'avait pas renouvellé son contrat. Depuis, il n'y a pas un joueur qui l'a marqué en particulier mais il reste un grand supporter, surtout dans ces moments-là". 

Après toi, deux Italiens ont porté le maillot de l'OM : Stefano Torrisi et Paolo De Ceglie. Tu penses qu'il y a une malédiction ? 

F.R : "Avant de regarder si on peut faire signer des joueurs, je pense qu'on devrait toujours regarder leurs personnalités. S'ils sont capables de subir la pression du Vélodrome. C'est ça qui est important. Ces joueurs n'avaient pas les qualités pour supporter la pression de l'OM. Jouer ici, ce n'est pas facile".