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"Ravanelli, c'était la classe à tout point de vue"
InterviewPublié le 07/05 à 16:58

"Ravanelli, c'était la classe à tout point de vue"

Teddy Bertin n'a passé qu'une saison à l'Olympique de Marseille. Il est du premier contingent de recrues de Rolland Courbis (avec Makélélé en provenance de Nantes, Titi Camara de Lens, Becanovic de Lille, Colleter et Domoraud de Bordeaux, Serge Blanc de Montpellier, Gallas de Caen et Brando comme lui du Havre) mais il ne dispute qu'une vingtaine de matchs sur la saison 1997-1998, qu'il passe principalement dans l'ombre de Laurent Blanc. Il partira revanchard du club phocéen, vendu en même temps qu'Olivier Echouafni à Strasbourg pour l'exercice suivant. 

Mais il n'a pas oublié les bons moments, comme par exemple la causerie de Rolland Courbis pour ce fameux PSG-OM (1-2) : "A l'hôtel, il avait fait un speech de 25 minutes, en nous donnant l'impression qu'on allait jouer notre survie sur cette rencontre et qu'on n'avait pas d'autres choix que de marcher sur la tête des Parisiens. Rolland nous avait dit de penser aux employés du club, aux Marseillais, à notre famille, à nos enfants qui allaient regarder le match et qui devaient être fiers de nous... Dans le car, ensuite, on était chauds bouillants". Il se souvient également de Christophe Dugarry, qui était arrivé au club pour la deuxième partie de saison, le joueur qui l'a fait le plus rire dans sa carrière : "Duga était bonnard. Avant de jouer avec lui, j'avais entendu des choses fausses à son sujet. Une fois que tu le connais, tu découvres un mec exceptionnel et un chambreur de première. Dès que tu ratais une passe à l'entraînement, tu avais droit à une remarque du genre : "Putain mais tu as mis tes chaussures à l'envers ou quoi ?" Bon, ce n'est jamais méchant, hein. Même en match, si je manquais une frappe, il pouvait me dire : "En fait, tu voulais offrir le ballon à une fille en tribunes, c'est ça ?""