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PSG 0-1 OM : Les punchlines de Villas-Boas en conf d'après-match !
InterviewPublié le 14/09 à 02:08

PSG 0-1 OM : Les punchlines de Villas-Boas en conf d'après-match !

L'entraineur de l'OM André Villas-Boas a été très offensif en conférence d'après-match. Le coach savoure la victoire contre le PSG et distille ses punchlines !

Qu'est-ce que ça fait d'avoir offert au peuple marseillais une victoire face au PSG depuis toutes ses années ?

André Villas-Boas : "Évidemment c'est une grosse joie. Il faut féliciter les joueurs, ils ont été énormes. On a mal démarré le match, puis on a gagné un peu de confiance pour arriver au but. On a continué notre stratégie avec un bloc bas. On a marqué un 2e but parfaitement valable qui aurait pu nous donner de la tranquillité pour la fin du match. Je n'ai pas compris cette décision arbitrale. On ne peut pas oublier qu'il y a deux histoires dans le Clasico PSG-OM, une avant que le Qatar achète le PSG et l'autre après. Ils ont eu 10 ans de domination, mais ils ont dû mettre 1,5 milliard d'investissements. Ils ont tellement de joie quand ils gagnent contre l'OM que ça leur donne un peu d'importance dans ce qu'ils font dans le Championnat de France. L'objectif du Qatar c'est la Ligue des Champions, mais pour le moment ils ne sont qu'à la 2e place."

Vous avez parlé avec Alvaro de son incident avec Neymar ?

AVB : "Neymar était énervé sur certaines situations. J'espère qu'il ne s'est rien passé, mais je ne pense pas, car Alvaro est un joueur expérimenté. Il n'y a pas de place pour le racisme dans le foot. On a eu aussi Di Maria qui a craché sur notre joueur. C'est un Clasico, il y a des choses qui sont permises, d'autres non. J'espère que ce n'était pas le cas. Le plus important, c'est qu'il y a une victoire historique pour l'OM, on doit surtout se concentrer sur ça."

Pouvez-vous nous raconter votre coup tactique avec Lopez ?

AVB : "Ça n'a pas très bien fonctionné, c'est la vérité (il sourit). On a essayé de le faire. On a démarré avec Thauvin pour prendre la profondeur, car Paris n'aime pas les ballons dans le dos. Après Max et Payet c'était l'inverse, c'était venir court pour aider l'équipe à sortir. Mais le problème était que le PSG était trop agressif sur le premier pressing. Ils ont eu beaucoup de fautes et on n'est pas sorti comme on voulait le faire. C'est qu'on a eu, ce sont les coups de pied arrêtés, le PSG avait une équipe avec des petits (sic), donc on a voulu mettre les ballons au second poteau pour exploiter ça et cela a fonctionné. Le PSG a bien joué son foot, avec les latéraux qui montaient et qui nous ont créé beaucoup de problèmes. On les a vus à un bon niveau, toujours motivés pour le Clasico, donc cette victoire donne encore un peu plus de plaisir."

Ce n'était pas un PSG si diminué...

AVB : "On n'attendait pas Neymar et Di Maria à ce niveau. On pensait qu'à la mi-temps ils seraient morts et vides ! Ca m'a bien surpris, car nous on avait bien souffert avec les nôtres (les Olympiens également arrêtés à cause du Covid). A la mi-temps on en a parlé, on s'est dit que c'était impossible pour eux de continuer à ce niveau, mais c'est vrai qu'ils ont fait un gros match. Cela donne un peu d'importance à notre victoire."

Vos joueurs ont peut-être aussi gagné le match sur le plan mental non ? 

AVB : "Le match s'est fini avec des émotions très hautes. Je pense que ça a commencé avec la faute de Neymar sur Alvaro, ça aurait dû faire un 2e jaune donc expulsion. Le match aurait été fini, Neymar serait sorti et on aurait eu plus de contrôle. Mais au contraire de ça, l'arbitre a essayé de le calmer en étant diplomatique, mais derrière on a vu comment ça s'est fini... J'ai dit au 4e arbitre que c'était aussi à cause d'eux. Il y a eu deux situations graves, celle-ci et celle sur le 2e but qu'on nous refuse. C'est incompréhensible. Il faut qu'on m'explique comment les mecs de la VAR ont jugé qu'il y avait hors-jeu."

Qu'avez-vous pensé du match de Mandanda et de Payet ?

AVB : "Dimitri a fait un très bon match, surtout que les Parisiens l'ont bien pressé et agressé, avec les supporters contre lui aussi. Il a tenu son calme, il a bien joué, il était bien fatigué. C'était son premier match après son retour du Covid. Steve ? Il est incroyable. C'était notre clé de l'année dernière, et là avec Thauvin qui se trouve très bien maintenant, tous les trois peuvent faire la différence pour nous cette année. Ce qui ne peut pas changer, c'est notre état d'esprit, cet aspect de compétiteur qu'on a entre nous, pour pouvoir continuer à profiter de grandes choses. On va avoir besoin de ce niveau de performance dans la Ligue des Champions : des mecs durs, qui sentent le jeu, qui sont capables de jouer et de faire de bons matchs contre les grandes équipes."

Quand on voit les scènes de joie de vos joueurs, il y a des trois points qui valent plus que d'autres, non ?

AVB : "Oui évidemment on a de l'émotion. Mais on a trois matchs à domicile qui arrivent et jouer à la maison, c'était notre talon d'Achille l'année dernière ! On y a perdu beaucoup de points. On est surtout excellents à l'extérieur. Mais ces trois points nous donnent un peu de calme aussi. Ça nous met déjà en haut avec Paris un peu distant, un peu tranquille. Jouer la Ligue des Champions ce n'est pas la même motivation que la Ligue 1... ça va être dur. On a Nice, Lyon, Rennes qui sont compétitifs. J'espère que ça va animer un peu les choses."

Que s'est-il passé après le coup de sifflet, il y a des mots entre les staffs ?

AVB : "Ce sont des insultes normales... "tu es une merde, non c'est toi qui est une merde" (il rigole) Tuchel m'a dit qu'il fallait que je joue au loto, je lui ai répondu qu'il avait joué aussi au loto contre l'Atalanta ! Mais j'ai un grand respect pour lui, j'apprécie beaucoup ce qu'il fait. Le PSG n'attend qu'une coupe, c'est la Ligue des Champions. Tu ne peux pas dépenser 1,5 milliard et ne pas gagner la C1."