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Pardo : "Il faudrait une hécatombe pour que ça tourne mal"
InterviewPublié le 11/01 à 12:00

Pardo : "Il faudrait une hécatombe pour que ça tourne mal"

L'ancien milieu olympien ne voit pas trop ce qui pourrait arriver à cet OM après sa victoire à Rennes.

Ce vendredi, l'OM a de nouveau fait un grand pas en avant en gagnant à Rennes (0-1) grâce à un but de Kevin Strootman. Dans un match où les Olympiens n'ont pas toujours eu la maîtrise du ballon et se sont vus dominés par les Bretons à plusieurs reprises, ils n'ont jamais tremblé et le plan d'André Villas-Boas a parfaitement fonctionné. Du coup, on se demande ce qu'il pourrait arriver de grave à l'OM dans la poursuite de ses objectifs. C'est ce qu'explique au Phocéen l'ancien milieu de légende Bernard Pardo. Interview :

Bernard, cette victoire obtenue dans la difficulté est-elle significative pour toi ?

Bernard Pardo : "Bien sûr, même s'il faut souligner que l'OM a contrôlé le match. On n'a pas eu beaucoup d'occasions, mais les Rennais non plus. Le coach était parti dans l'idée de gérer ce match compliqué et c'est ce qu'il a fait. Après, comme souvent avec cette équipe-là, une opportunité s'est présentée et elle a su la saisir".

Une victoire qui fait mal aux poursuivants ?

BP : "C'est clair ! Psychologiquement, pour les poursuivants, c'est très important de montrer que l'on peut gagner chez les grosses équipes du championnat. On ne craint plus les clubs de la première partie du tableau et c'est une immense différence par rapport au passé. Les joueurs ont pris conscience qu'on a un bon collectif et de bonnes individualités".

Le but de Strootman est aussi significatif de ce nouvel état d'esprit ?

BP : "Oui, complètement. Avant, on était focalisé sur une ou deux individualités comme Thauvin ou Payet. Aujourd'hui, le danger vient de partout, y compris des remplaçants. Mais, pour moi, il faut souligner qu'on a retrouvé un grand Mandanda. Que ce soit hier ou depuis le début de la saison, il est tout le temps décisif. Avec le Steve de l'an dernier, on serait au milieu du tableau".

Globalement, l'équipe semble très forte sur le plan défensif...

BP : "C'est l'empreinte d'un entraîneur, et on l'a encore vu hier soir. Quand il détecte un problème, il le rectifie tout de suite. Aujourd'hui, je n'ai pas peur de dire que l'OM a un grand entraîneur, pas quelqu'un qui pointe les autres quand ça ne marche pas. Les garçons courent aussi pour lui, car ils voient qu'il marche avec eux".

Avec cette victoire à Rennes, le plus dur est fait ?

BP : "Ils ont envoyé un grand signal à la concurrence. Rennes était un prétendant, et ils les ont quasiment écartés de la deuxième place. Il faudrait une hécatombe pour que ça tourne mal, car cette équipe n'est pas là par hasard".

Dernière chose : l'OM doit-il tout de même se renforcer cet hiver ?

BP : "Je comprends tout à fait Villas-Boas lorsqu'il dit qu'il n'a pas envie de toucher à cette équipe. Après, l'OM ne tourne qu'avec trois latéraux, ce qui est un peu juste. Pour moi, il en manque un".