OM : Gigot sait pourquoi l'OM est moins bien
Samuel Gigot revient sur les difficultés de son équipe pendant son absence. En particulier sur le difficile équilibre entre attaque et défense pour les défenseurs centraux de l'OM.
Il y a un truc que vous ne faites plus beaucoup et que tu incarnes beaucoup, c’est la prise de risque offensive. Le fait d’aller jusqu’à la surface adverse pour un défenseur central. Chancel (Mbemba) et toi vous le faisiez beaucoup. On a l’impression que ça a disparu du jeu de l’OM et vous avez beaucoup moins d’occasions dans les matchs. Allez-vous vous forcer à le faire de nouveau ? Quelles sont les consignes d’Igor Tudor à ce niveau-là ?
S.G : "Les consignes sont les mêmes. Les adversaires s’adaptent plus à nous. On a un jeu où on prend énormément de risques et on peut le payer cash. Ces derniers temps, on a pris pas mal de buts car ce n’est pas facile pour nous les défenseurs. On est à 1 contre 1 derrière. Si on perd notre duel, on sait que ça fait but. Si on en gagne 5 et qu’on en perd 1, on n’est pas bon. Ça fait partie du jeu. À nous de prendre plus de risques et d’essayer de trouver des solutions."
En ton absence, il y a eu beaucoup de buts encaissés et peu de cartons jaunes reçus. Un manque d’agressivité de ton équipe. Est-ce qu’il a manqué de caractère en ton absence ? Faut-il y remédier ?
S.G : "Je ne suis pas là pour prendre des jaunes sinon ça va me pénaliser. Cela a été un mois assez compliqué avec une grosse semaine difficile avec Paris et Annecy. A-t-on manqué de caractère dans ces matchs-là ? C’est difficile à expliquer, car je n’étais pas sur le terrain. Je ne sais pas ce qu’il a manqué exactement. Moi j’essaye d’apporter ce que je peux à l’équipe quand je suis là. Peut-être qu’avec moi ça aurait été encore pire."
Dans les 11 matchs qu’ils restent, est-ce que vous devez mettre plus d’intensité, ce qui faisait la force de l’équipe pendant les 3/4 de la saison ?
S.G : "Oui je pense qu’on doit remettre de l’intensité. Après, les adversaires s’adaptent à notre style de jeu. À nous d’être plus malins. Il va falloir aller au charbon. À nous d’être des guerriers sur le terrain. Il reste 11 matchs, ça sera 11 finales."